Dérangé par l’attitude de dérision manifestée par certains militants des partis politiques contre le député national, Vital Kamerhe, lundi 29 janvier à la cérémonie inaugurale de la session extraordinaire de la 4ème législative 2024-2028, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel, Augustin Kabuya a condamné fermement ce genre des pratiques, qu’il juge d’impropre.
Le député national Augustin Kabuya a, le lundi 29 janvier 2024, condamné fermement l’attitude de dérision que certains militants des partis politiques ont manifestée à l’encontre de son collègue Vital Kamerhe, à l’Assemblée nationale, lors de la cérémonie inaugurale de la session extraordinaire de la quatrième législative de la troisième république.
« (…) C’est comme tout à l’heure, j’ai vu l’attitude de certains militants des partis politiques. Je n’ai pas du tout aimé ce qui s’est passé tout à l’heure à l’endroit d’un grand responsable politique de notre pays, Vital Kamerhe. Je n’ai pas aimé cela. Je condamne fermement de tel genre de pratiques. (…) Je demande aux responsables politiques de l’Union Sacrée de la Nation de comprendre que tout le monde est utile dans la société », a-t-il déclaré lors d’une interview accordée à la presse juste après cette première plénière du début de la quatrième législative.
Membre du présidium de l’Union Sacrée de la Nation, Vital Kamerhe est l’un des créateurs de la plateforme appelée Pacte pour un Congo Retrouvé (PCR). Il a été hué par certains militants des partis politiques à l’occasion d’un appel nominal fait par le secrétaire général à l’Assemblée nationale, qui a présidé la première partie de la plénière de la quatrième législature, pour identifier le nombre des députés nationaux dans la salle.
« Il n’est pas interdit à quelqu’un d’avoir les ambitions. Ce n’est pas du tout propre. C’est quelque chose qui ne m’a pas du tout rangé personnellement. Vous savez dès le premier jour quand ils ont mis en place une plateforme, PCR, il y a eu des réactions émotionnelles où les gens condamnaient. Ce n’était pas mon avis. On n’avait déclaré qu’il n’est pas interdit à un homme politique de réfléchir sur son avenir et personnellement, je n’avais pas trouvé le mal dans sa démarche avec d’autres responsables politiques et j’étais en train même d’échanger avec lui autour de cela et après on a rigolé un peu et je suis parti », a confié Augustin Kabuya.
Avant de poursuivre : « Le monde politique est un monde très glissant. Quand quelqu’un fait quelque chose si tu n’es pas d’accord avance les arguments au lieu de critiquer. Je suis en train de réfléchir sur ce qui s’est passé là, il y a à boire et à manger. Il n y a aucune fission au sein de l’Union sacrée. »
Christian Kamba