Dans le cadre de la moralisation de la politique en République démocratique du Congo, un cadre de l’Union Sacrée de la Nation vient d’adresser une lettre ouverte au président de la République, Félix -Antoine Tshisekedi Tshilombo, réélu pour un second mandat de 5 ans au terme de la présidentielle de décembre 2023.
Dans ce document, David Mihigo estime que nommer les députés au sein de l’équipe gouvernementale encourage le cumul des fonctions et ne respecte pas le vœu du peuple. Pour ce cadre de l’USN, le chef de l’Etat doit, cette fois-ci, veiller sur la taille de l’exécutif national afin de privilégier la compétence et la qualité.
Brossant en liminaire le contenu de sa correspondance adressée au chef de l’Etat, M. Mihigo indique qu’il est question de demander au chef de l’Etat de bannir le cumul.
Ce n’est un secret pour personne, le gouvernement démissionnaire compte en son sein 39 députés nationaux. Il est donc temps que le prochain gouvernement, pour raison d’efficacité et de recevabilité, il serait mieux qu’il ne soit constitué que des Congolais et Congolaises qui n’exercent aucun mandat électif.
« Nous préconisons la gestion axée sur les résultats.il faudrait que chaque ministre sache ce qu’on attend de lui et il faudrait également respecter la volonté du peuple. Nommer un député ce n’est pas considéré la volonté du peuple parce que cette personne a été choisie par le peuple pour siéger à l’hémicycle », a-t-il déclaré en substance.
Avant d’ajouter qu’il a suggéré au président de la République de mettre un accent particulier sur la probité morale des membres du gouvernement, ainsi que de tous les mandataires publics de l’Etat. « Il faudrait que ce soit des personnes irréprochables moralement », a suggéré David Mihigo.
« Nous avons également demandé au chef de l’Etat de veiller sur la taille du gouvernement. Aujourd’hui, le gouvernement compte 57 membres, mais les résultats sur le terrain ne sont pas fameux. Dans notre lettre, nous proposons un gouvernement de maximum 30 membres », a-t-il conclu son propos.
St Augustin K.