Sans toutefois préciser le nombre exact des présumés voleurs arrêtés, le gouvernement provincial de Kasaï-Oriental a informé l’opinion publique nationale, jeudi 2 février 2024, de l’arrestation de certains présumés voleurs impliqués dans l’affaire du vol de 3 500 carats de diamants de la société Anhui Congo d’Investissement Minier (SACIM), survenu la semaine dernière au siège de cette société dans le Kasaï-Oriental, une province située au centre de la République démocratique du Congo.
Avant de condamner cet acte, Julie Kalenga Kabongo, gouverneure intérimaire de cette province, a convoqué en urgence un conseil de sécurité circonstanciel élargi, au cours duquel plusieurs mesures ont été prises à l’encontre des voleurs arrêtés, et une recherche intensive a été lancée immédiatement pour retrouver ceux qui se sont enfuis.
Lors de ce conseil de sécurité circonstanciel, l’équipe de la SACIM a fourni des explications, sous l’égide de la gouverneure, en présentant des images issues des caméras, concernant la manière dont ces présumés voleurs ont réussi leur opération pour emporter avec eux un coffret contenant une quantité estimée à 3 500 carats de diamants. Selon la gouverneure, l’objectif est de clarifier la situation.
Par ailleurs, elle s’est rendue sur place au sein de cette société afin de se familiariser avec cette affaire de vol, qu’elle qualifie de « spectaculaire », tout en condamnant ce braquage. Alex Tshidibi, coordonnateur de la SACIM, a indiqué que ces hors-la-loi ont braqué le gardien chargé de la sécurité du site minier en faisant des tirs de sommation, ce qui leur a permis de déplacer le coffret de l’usine 1 vers l’usine 2.
Jean-Baptiste Leni