Jeudi, une nouvelle attaque des miliciens Mobondo a entraîné la perte d’au moins 7 vies au village “États-Unis”, situé dans le secteur Bukangalonzo de la province du Kwango.
Cette tragédie a provoqué un déplacement massif de la population locale dans différentes directions, suscitant une profonde inquiétude. Selon le cadre de concertation de la société civile, les miliciens auraient vécu au sein de la population locale pendant près de cinq jours, menés par un chef nommé “Zéro barré” qui instaure la terreur dans cette région de la province du Kwango. Lucien Lufutu, président du cadre de concertation de la société civile du Kwango, a déclaré : “Actuellement, ils sont dans le secteur de Bukangalonzo, dans la zone de santé de Boko, il y a de cela 5 jours. Ils sont dans les villages Tasundi et États-Unis. Hier, ces Mobondo accompagnés de leur leader Zéro barré, ont pu tuer 7 personnes dans le village États-Unis et le mouvement de la population est tellement élevé.”
Face à cette situation alarmante, le président de la société civile plaide pour des solutions définitives en vue d’une paix durable au Kwango, appelant les autorités nationales et provinciales à agir pour assurer la sécurité de la population. Il convient de rappeler que cette récente vague d’insécurité survient après quatre mois de relative accalmie dans la province du Kwango. Le 17 septembre 2023, au moins 18 personnes avaient perdu la vie au village Mulosi lors d’affrontements entre militaires et miliciens. Ces événements avaient entraîné le déplacement de milliers de personnes, causant des pertes en vies humaines et des blessés. La situation actuelle souligne l’urgence d’actions concertées pour garantir la sécurité et le bien-être des habitants de la province du Kwango.
Franck YENGA