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Kinshasa
24 novembre, 2024 - 13:16:17
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Katumbi envoie « ses députés » siéger à l’Assemblée nationale

La question était au menu des consultations démarrées depuis lundi 5 février avec ses députés et cadres. L’Ensemble pour la République, formation politique de l’opposant Moïse Katumbi, a levé l’optio, mardi 6 février 2024, d’envoyer « ses députés » siéger à l’Assemblée nationale dans le cadre de leur succès aux législatives du 20 décembre 2023. D’après son porte-parole, Hervé Diakiese, cette mesure est prise pour « respecter les suffrages du peuple congolais attribués aux rescapés, députés, de ce hold-up électoral, parce qu’eux ont été élus et non nommés ».

Ce n’est plus une affaire de suspens, les députés de Ensemble pour la République vont à l’Assemblée nationale dans le cadre de leurs résultats aux législatives nationales du 20 décembre de 2023. C’est ce qui ressort des consultations, ouvertes depuis lundi 5 février 2024 à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, par le président national de cette formation politique de l’opposition, Moïse Katumbi, et les députés et cadres de son parti.

« La première chose à retenir est que l’Ensemble pour la République a considéré le chaos électoral qui a prévalu comme étant une désignation frauduleuse du président Tshisekedi ainsi que de sa famille politique à gérer les institutions en dehors de toute volonté populaire. La deuxième chose à retenir ce que l’Ensemble pour la République, par respect pour les voix du peuple congolais attribuées au rescapés de ce hold-up électoral, nous considérons qu’il y a lieu de laisser siéger nos élus parce que eux ont été élus et non nommés. Ils sont rescapés d’un processus de hold-up électoral. Ils siègent pour organiser une opposition républicaine de combat », a déclaré Hervé Diakiese, le porte-parole de Ensemble pour la République à l’issue de ses consultations.

Dans cette logique, il a annoncé que son parti politique entend immédiatement intenter des actions pour l’arrestation de tout le personnels de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui, à tous les niveaux, se retrouvaient dans la gestion des Dispositifs électroniques de vote (DEV), machines à voter, « retrouvées illégalement dans les mains de tierces », lors des opérations électorales générales du 20 décembre 2023.

« De la même manière, Ensemble pour la République est en train d’exiger aussi, et ça c’est important, la clarté sur les contrats qui ont liés Miru Systems qui, au regard des sommes importantes de la République mises à sa disposition lors de l’appel d’offres, nous a donné un travail désastreux. Avec des machines à voter prétendument inviolables, qui ont fait l’objet aujourd’hui de réinitialisation, de tricherie, et codes entre les mains des candidats de l’Union sacrée. En plus la production des cartes d’électeur de Miru Systems a été totalement désastreuse avec des cartes de qualité totalement inacceptables et dont les écrits s’effacent », a poursuivi Hervé Diakiese.

Dans les conclusions de ces consultations qui viennent de se clôturer à Lubumbashi, le porte-parole de Ensemble pour la République a relevé également que sa formation politique a exigé la libération des prisonniers politiques, notamment Mike Mukebayi, Salomon Idi Kalonda, « mais aussi et surtout le fait de libérer les personnes victimes de harcèlement du fait de leurs opinions dont le journaliste Stanis Bujakera, » a-t-il insisté.

Avant d’ajouter : « Par ailleurs, l’Ensemble pour la République exige la lumière sur la mort de l’honorable Cherubin Okende et Me Didio Kakisingi, qui ont été assassinés lâchement et que leurs bourreaux soient mis à la disposition de la justice ».

Christian Kamba

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