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Kinshasa
24 novembre, 2024 - 05:14:59
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Agression rwandaise : les femmes congolaises dans la rue pour compatir avec les victimes de l’Est du pays

Le ministère du Genre, Famille et Enfant a réussi un grand coup, celui de mobiliser les femmes congolaises qui ont marché, mercredi 14 février 2024 de la place de la Gare centrale, jusqu’au Palais de la nation. Où elles ont lu un mémo adressé au président de la République avant de le déposer entre les mains du directeur de cabinet adjoint du président de la République, en charge des questions économiques et financières, André Wameso.

Elles ont bravé la peur et la réserve qui les caractérisent souvent. Elles ont battu le pavé, les femmes congolaises, le mercredi 14 février 2024 pour réclamer la paix, la sécurité et témoigner de leur solidarité envers les compatriotes de l’Est victimes d’atrocités et exactions de la coalition M23/RDF ainsi que le soutien au président de la République, chef de l’État, en vue du rétablissement de l’intégrité territoriale en RDC.

Vêtues de noir, symbole de deuil, les femmes congolaises ont répondu massivement à l’appel lancé de la ministre du Genre, Famille et Enfant, Mireille Masangu Bibi Muloko pour une marche en faveur de la paix, la sécurité et témoigner leur solidarité envers les compatriotes de l’Est et le soutien au Président de la République, chef de l’État, en vue du rétablissement de l’intégrité territoriale en RDC.

Attachée à la cause de la femme de l’Est, Mireille Masangu Bibi Muloko, a été entourée des milliers de femmes et jeunes filles des institutions publiques et privées, de l’administration publique, des organisations de la société civile, des confessions religieuses, des corporations syndicales et des partis politiques, ainsi que des hommes engagés dans la masculinité positive, venues de tous les coins de Kinshasa. Elles ont marché de la Gare centrale, jusqu’au Palais de la nation où la ministre Masangu a lu un mémo adressé au président de la République avant de le remettre au directeur de cabinet adjoint du président de la République, chargé des questions économiques et financières, André Wameso

« Considérant les tueries, les atrocités, les brimades dont sont victimes nos compatriotes des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, de suite des guerres injustes et récurrentes nous imposées par le Rwanda avec ses complices du M23, qui en réalité, planifie le pillage de nos ressources et la balkanisation de la RDC. Touchés par l’ampleur du bilan de plus 12 millions de morts qui s’apparentent à un génocide causé par ces guerres depuis plus de 22 ans et ce, dans l’indifférence la plus totale de la communauté internationale. Face au silence coupable de la communauté internationale, alors que de l’autre côté de l’Europe orientale, la même communauté se solidarise pour non seulement dénoncer la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine mais aussi apporter à ce dernier, de l’appui logistique, matériel et financier », a-t-elle déclaré.

Dénonçant et condamnant les velléités expansionnistes du Rwanda pour la mise en œuvre de la théorie de grand remplacement déjà en cours et l’exploitation illicite des terres et ressources naturelles de la RDC, la ministre du Genre a fustigé la complicité de la communauté internationale représentée par les USA, la France, la Belgique, le Royaume-Uni, la Pologne pour s’être rangés aux côtés des oppresseurs et leur politique immorale de soutien aux agresseurs de la RDC, d’un côté, et des réponses humanitaires inopportunes, de l’autre. Mireille Masangu Bibi Muloko a formulé une série de recommandations en vue du rétablissement de la paix dans l’Est du pays. Avant de lancer cet engagement ferme de la femme congolaise en ces termes : « tant qu’il y aura la guerre dans l’Est du pays, les femmes se lèveront toujours pour marcher, dénoncer et encourager le gouvernement à prendre ses responsabilités pour que la paix règne à travers le pays et un soutien sans faille aux forces armées et à la police nationale congolaise, ainsi qu’aux services de sécurité pour le sacrifice qu’ils consentent en vue de défendre la patrie ».

Satisfaites de cette initiative, plusieurs femmes et jeunes filles des institutions publiques et privées, des organisations de la Société civile ont manifesté leur soutien aux femmes et jeunes filles de l’Est du pays, victimes des actes de violations des droits de la femme.

Infos27

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