Le Conseil Supérieur de l’ Audiovisuel et de la Communication (CSAC) appelle les organes de presse qui sont accusés de dérapages par des tierces à renoncer aux pratiques répréhensibles.C’est ce qui ressort d’un communiqué de cette institution d’appui à la démocratie publié, ce vendredi, et dont Infos27 a exploité copie.
Le CSAC révèle être saisi de multiple plaintes venues de plusieurs personnalités, ainsi que de ses coordinations provinciales.
Dans le communiqué, le CSAC renseigne que ces plaintes sont émises suite à plusieurs dérapages enregistrés par ces différentes coordinations provinciales et commis par les organes de presse exerçant, notamment dans la ville de Kananga, au Kongo Central, dans le Mai-Ndombe. Les journalistes œuvrant à Lisala et Bumba, dans la province de Mongala et à Basankusu, dans la province de l’Équateur sont également épinglés dans ce cas de dérapages.
Le Conseil Supérieur de l’ Audiovisuel et de la Communication fait ainsi savoir que ces médias audiovisuels, radios et télévisions émettant dans ces villes, distillent, à longueur de la journée, des insultes, invectives, voire des attaques personnelles, au mépris total de la loi, de l’éthique et déontologie des médias.
Cet organe de régulation de presse en République démocratique du Congo se dit se réserver le droit de sanction contre les auteurs et les organes concernés par les cas de départage constatés pendant l’exercice de leur fonction et de retirer la fréquence à toutes ces radios et télévisions, conformément aux prescrits de la loi de 11/001 du 10 janvier 2011.
Cette loi porte sur la composition, attributions et fonctionnement du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication et celle de 23/009 du 13 mars 2023, fixant les modalités de l’exercice de la liberté de presse et de l’information en République démocratique du Congo.
Il justifie sa position par le simple fait de ne pas compromettre la liberté de la presse, dans laquelle exercent les différents organes en RDC et appelle, toutefois, ces organes de presse à renoncer immédiatement à ces pratiques répréhensibles, qui, selon lui, risquent de remettre en cause les acquis de la cohésion nationale et du développement social dans les communautés, où ils sont implantés. Le CSAC dit prévenir les directeurs des programmes de tous ces médias au respect strict de cette instruction.
Jean-Baptiste Leni