Les syndicalistes, délégués aux assises de Bibwa, au Village Venus, dans la commune de la Nsele, à Kinshasa, depuis le 24 février dernier, se disent satisfaits d’avoir été associés à la gestion en amont de l’enveloppe allouée dans le cadre de la loi de finances de l’exercice 2024 au sous-secteur de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST).
Les syndicalistes disent leur totale satisfaction par rapport à la hauteur de l’enveloppe allouée au sous-secteur de l’EPST, dans le cadre de la loi des finances publiques de l’exercice 2024.
Ceci ressort de leurs déclarations lors de ces assises qui se déroulent entre le gouvernement et le ban syndical de l’EPST, dans le cadre des travaux de la commission paritaire.
Faisant le point de la journée, le vice-président du Bureau de ces travaux, M. Franck Babo Bolima, a indiqué que ces assises ne sont pas un nouveau cadre de négociations pour les nouveaux engagements avec le gouvernement, mais plutôt une rencontre entre le gouvernement et le ban syndical pour identifier les ressources allouées au sous-secteur de l’EPST, en vue de décider ensemble de leur affectation en fonction des axes prioritaires, avec priorité accordée à l’enseignant. Une initiative saluée par tous les participants, a-t-il indiqué, dans la mesure où c’est une grande première que la tutelle, qui pouvait faire ce travail seul, associe les enseignants à travers leurs syndicalistes pour réfléchir de l’affectation en termes d’actions prioritaires de ces ressources.
« Nous avons les crédits alloués à l’EPST, volet rémunération, maintenant il y a le ban syndical et le ban gouvernemental qui vont travailler pour identifier les ressources, puis les actions prioritaires et faire le canevas des appréciations de ces ressources. Cela signifie dès que nous avons le canevas de ces ressources par rapport aux revendications, il n’y aura plus de remous à ce début, parce que nous sommes déjà associés en amont », a fait observer Babo. Avant d’exprimer la volonté du ban syndical de voir les engagements du gouvernement coulés en actes liquidatifs.
« Nous voulons à ce que, dorénavant tout ce que nous allons identifier comme ressources puissent être intégrées dans les états liquidatifs. En termes clairs, nous disons ceci, au lieu que cela puisse encore sortir des MAD et OPI. Non! Nous voulons que ça soit intégré dans les états liquidatifs, dans la rémunération. Vous aurez comme conséquence, chaque mois, ces actions seront payées. Parce que nous avons ici, avec les 20.000 Fc de la prime de gratuité, on n’a payé que deux mois. Il y a eu cette difficulté, parce que ce n’était pas intégré dans la rémunération », a-t-il relevé avant de louer l’initiative du gouvernement.
« Je crois que cette action est louable. Nous remercions le gouvernement par l’entremise du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique bien que nous nous préparions encore au mois de juillet pour venir avec un cahier de charges. Au moins pour l’exercice 2024, nous voulons d’abord déceler ce qu’on a obtenu, ce que les enseignants ont obtenu. Et c’est ce que nous allons transmettre en provinces et partout pour les enseignants », a-t-il déclaré.
Le président de la délégation syndicale de l’EPST, M. Mwange Kafay, a, de son côté, reconnu les avancées réalisées par le régime Tshisekedi, tout en lui demandant de rehausser, une seule fois, de sa présence aux assises des enseignants comme il le fait pour les autres secteurs.
C. Ilunga