Félix-Antoine Tshisekedi aspire à redonner à la République démocratique du Congo un confort digne de sa grandeur. À l’instar des grandes constructions de l’ère Mobutu, qui continuent de faire la fierté du pays, telles que l’imposant bâtiment du Palais du peuple et le Stade des Martyrs de la Pentecôte de Kinshasa, ainsi que le Pont Maréchal à Matadi (Kongo Central), l’heure est venue pour la construction du nouvel aéroport international de N’Djili, l’un des projets les plus ambitieux de l’ère Tshisekedi. Le plan directeur des travaux de construction de ce nouvel aéroport international de Kinshasa a été présenté mardi par la société turque Milvest au cours d’une séance de travail présidée par le vice-Premier ministre en charge de la Défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo à Kinshasa. Ce dernier était entouré de différents services techniques de sécurité nationale, notamment la Maison militaire du chef de l’État, la Force aérienne, la Garde Républicaine, l’état-major des renseignements militaires (ex-DEMIAP) et le génie militaire. Une fois terminée dans la durée prévue de deux ans, cette importante infrastructure aéroportuaire, dont les travaux sont financés à hauteur de plus de 1,2 milliard de dollars américains et exécutés par la société turque Milvest, comptera parmi les aéroports les plus modernes d’Afrique et sera l’une des plateformes de correspondance aéroportuaire les plus importantes d’Afrique centrale, offrant la même qualité de services que les aéroports internationaux de réputation mondiale.
La société Milvest a procédé, mardi 26 mars, à la présentation du plan directeur des travaux de construction du nouvel aéroport international de N’Djili, dans la ville de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo. C’était à l’occasion d’une séance de travail présidée par le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et Anciens combattants, Jean-Pierre Bemba.
Après avoir passé en revue ce plan dans les moindres détails par les différents services techniques de sécurité, notamment la Maison militaire du chef de l’État, la Force aérienne, la Garde Républicaine, l’état-major des renseignements militaires (ex-Demiap) et le génie militaire, les différentes parties concernées se sont accordées pour lancer les travaux de construction de cet ouvrage de grande importance. La séance de travail s’est déroulée dans le cabinet du VPM de la Défense, en présence de son collègue des Transports, Voies de Communication et Désenclavement.
La société turque Milvest Holding avait dévoilé en novembre dernier, un plan d’investissement de près de 1,2 milliard USD pour moderniser cette plateforme. Cet investissement qui s’exécutera selon le modèle BOT (Buid-Operate-Transfer) devrait, entre autres, servir à construire une nouvelle aérogare, de nouvelles pistes et un parking pour véhicules, comme prévu dans les plans de modernisation de l’aéroport. Ces ouvrages devraient tripler la capacité d’accueil de l’aéroport.
Devant doter la République de cet ouvrage digne de sa grandeur, le chef de l’Etat et son administration s’en tiennent à la réalisation de cette importante infrastructure aéroportuaire, un catalyseur pour le transport aérien qui constitue actuellement le mode le plus commode pour se déplacer à travers le pays. En dehors de ces travaux, le pays cherche également à relancer son transporteur aérien national qui devrait être un important apporteur de trafic.
L’aéroport international de Kinshasa-N’Djili est le plus grand aéroport de la République démocratique du Congo. Son code international (code IATA) est FIH. L’histoire de cet aéroport remonte à 1953 où l’inauguration de la piste et des premiers bâtiments techniques avait permis à la compagnie nationale belge Sabena de devenir un des leaders de la desserte aérienne de l’Afrique. Les premières compagnies de l’histoire du Congo indépendant (Air Congo et Air Zaïre) ont également été parmi les premières à exploiter ce qui fut longtemps l’une des plus grandes pistes du monde avec ses 4700 mètres de long.
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