Entre la République démocratique du Congo et le Royaume-Uni, l’heure est celle de la promotion d’un partenariat mutuellement bénéfique. La RDC, bien plus qu’une image, est aujourd’hui une destination d’investissement solide. Cette perception a été clairement donnée à l’ouverture du forum économique à Kinshasa où la présence d’une forte délégation britannique a reflété une ère nouvelle, où les barrières linguistiques et culturelles entre la RDC et le Royaume-Uni s’estompent, laissant place à des opportunités commerciales fructueuses. Pour Julien Paluku, ministre sortant de l’Industrie, l’image souvent ternie de la RDC à l’étranger pose aujourd’hui n défi de réputation à relever. Au-delà des stéréotypes, la RDC progresse à plusieurs niveaux, notamment sur le plan politique avec des cycles électoraux réguliers et une stabilité politique enviée dans la région, a souligné Julien Paluku. Ce dernier a également mis en relief le cadre juridique solide de son pays qui garantit un environnement favorable aux investissements, avec des lois telles que celle sur les partenariats public-privé. « La RDC offre également un marché intérieur dynamique, avec des importations annuelles totalisant près de 7 milliards de dollars, et un potentiel de croissance significatif dans des secteurs tels que l’agro-industrie », a-t-il indiqué.
Avec une population de près de 100 millions de consommateurs, la RDC est une terre d’opportunités pour les investisseurs. Et pour pousser davantage dans la dynamique d’attirer des investissements, le gouvernement de la République a opté pour la mise en place des Zones Économiques Spéciales (ZES), offrant des incitations telles qu’une exonération quasi-totale des frais et des droits de douane pour les investisseurs.
Avec une telle ouverture, ensemble, la RDC et le Royaume-Uni envisagent de bâtir un partenariat solide et équilibré, tirant parti des avantages mutuels et contribuant au développement économique durable des deux nations.
Ainsi, le forum sur le commerce et les investissements Royaume-Uni-RDC ouvert, mercredi 10 avril par le ministre sortant du Commerce extérieur, Jean-Lucien Busa en présence d’autres membres du gouvernement congolais, de l’ambassadeur de la République Démocratique du Congo au Royaume-Uni et d’une forte délégation Britannique composée entre autres de 26 chefs d’entreprises, image une nouvelle ère, car visant à renforcer la coopération économique entre la RDC et le Royaume-Uni par le commerce et les investissements.
Ce forum sur le commerce et les investissements a prévu d’explorer les opportunités d’investissement et d’Affaires dans les secteurs jugés prioritaires de la RDC, à savoir l’agriculture, les infrastructures, les mines, les Nouvelles technologies de l’information et de la Communication, la santé et l’éducation, a fait savoir l’ambassadeur de la République démocratique du Congo au Royaume-Uni, le professeur Ndolamb Ngokwey.
“Cette mission est historique. On n’a jamais eu une délégation aussi importante par le nombre, la qualité des sociétés, par la diversité des domaines d’intérêt”, a-t-il martelé.
L’ambassadeur de la RDC au Royaume-Uni dit constater l’enthousiasme des investisseurs britanniques dans différents domaines qui vont faciliter le développement socio-économique du Congo-Kinshasa.
“Ça ce n’est pas une réunion en plus, c’est une réunion qui donne un nouvel élan à cette coopération économique “, a dit le professeur Ndolamb Ngokwey.
Il invite les Congolais à apporter des projets concrets et bancables susceptibles de bénéficier des investissements de la part des investisseurs Britanniques.
Ce forum économique a précédé la rencontre entre les hommes et femmes d’affaires Britanniques et Congolais au cours de laquelle, la partie Congolaise a présenté ses ressources susceptibles d’attirer plus d’investissements de la part du Royaume-Uni.
Pour Julien Paluku, ministre de l’Industrie, la RDC c’est une image. “Cette image qui a été souvent mal vendue. La perception de la RDC à l’extérieur est très mauvaise. Nous avons donc le défi de la réputation à sauvegarder. La RDC que vous lisez sur internet n’est pas celle où vous êtes arrivés aujourd’hui. La RDC est une terre qui a fait des avancées sur tous les plans. Un sur le plan politique, nous sommes l’un des rares pays en Afrique avec un quatre cycle électoral organisé. C’est un élément important pour les investisseurs, la stabilité politique. Nous sommes un pays où la régularité électoral est observé où il n’y a pas des présidents qui ont 30 ans, qui ont 40 ans de pouvoir. C’est des présidents qui succèdent tous les 5 ans. Le deuxième élément, c’est le cadre légal.
L’environnement juridique vous est garanti. Nous avons beaucoup de loi qui ne sont pas connues, qui ont été votées par le Parlement pour rassurer les investissements. Il y a notamment la loi sur le partenariat public-privé. La RDC est une opportunité. Le volume de nos importations se chiffre chaque année à près de 7 milliards de dollars. Ça veut que les investisseurs qui arrivent ont marché intérieur qui est déjà existant. Dans l’agro-industrie, la RDC importe pour près de 3 milliards de dollars. Nous avons une population de près de 100 millions de consommateurs… “, a-t-il expliqué.
Pour rappel, cette rencontre d’affaires est la suite logique du 2e forum sur le commerce et l’investissement en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale tenue en Octobre 2023 à Londres et au cours de laquelle, le Premier ministre Britannique avait émis le vœu de renforcer les liens économiques entre la RDC et le Royaume-Uni.
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