« Le gouvernement de la République se prépare à une riposte proportionnelle à ce énième acte de provocation du Rwanda qui a choisi de terroriser la population civile alors que celle-ci ne veut que la paix. Nous demandons à notre population de rester calme ». Réaction du gouvernement à cette énième attaque à la bombe contre des populations civiles vivant dans des camps de déplacés. L’annonce a été faite par le VPM de l’Intérieur au sortir de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 3 mai 2024.
Réuni en Conseil des ministres, sous la présidence du Premier ministre sortant, Jean-Michel Sama Lukonde, le gouvernement de la République dit préparer une riposte proportionnelle à l’acte de provocation du Rwanda qui a bombardé, le vendredi 3 mai, un camp de déplacés de Mugunga, à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
L’annonce a été faite par le vice-Premier ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi, au sortir de cette séance du travail. Il a, au passage, appelé la population au calme.
« Le gouvernement de la République se prépare à une riposte proportionnelle à ce énième acte de provocation du Rwanda qui a choisi de terroriser la population civile alors que celle-ci ne veut que la paix. Nous demandons à notre population de rester calme », a-t-il déclaré en substance.
Il accuse les forces supplétives du Rwanda, dont le M23 et l’AFC, de violation flagrante des droits humains, bafouant les règles de la guerre. Il dénonce également la stratégie de ce mouvement qui poursuit l’objectif de terroriser la population afin de la pousser à la révolte contre le pouvoir établi.
Par ailleurs, Peter Kazadi affirme que la RDC va saisir les instances internationales, notamment le Conseil de sécurité des Nations unies pour dénoncer ce énième acte barbare du régime Kagame.
Au moins 10 personnes ont perdu la vie, dont des enfants, ainsi que plus de trente personnes sont grièvement blessées à la suite du bombardement du camp de déplacés de Mugunga.
Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi qui séjournait en Occident, notamment en France, a dû écourter son périple européen pour venir s’enquérir de la situation sur place.
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