Récemment bombardé par les terroristes du M23, le camp de déplacés de Lushagala a été léché partiellement par un incendie qui s’est déclaré mercredi 5 juin dans l’après-midi. Si aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, néanmoins, ce feu a consumé un bloc entier comprenant 50 ménages. Tous les vivres et non-vivres reçus récemment par ces sinistrés sont partis en fumée, les ménages sinistrés n’ont plus rien pour survivre.
Un incendie s’est déclaré mercredi 5 juin dans l’après-midi dans le camp de déplacés de Lushagala, situé dans la périphérie Ouest de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Le camp est partiellement incendié. Selon le président du site, le feu est parti d’un ménage. Si aucune perte en vie humaine n’est à déplorer, on retient néanmoins que le feu a léché un bloc entier comprenant 50 ménages ; lesquels ont perdu les vivres et non-vivres reçus des humanitaires, notamment.
« Le feu a consumé un bloc entier. Un bloc comprend 50 ménages. Tous les vivres et non vivres récemment reçus sont calcinés, les ménages sinistrés n’ont plus rien. Nous ne savons pas où ils vont passer la nuit aujourd’hui. Nous appelons les autorités à apporter de l’aide aux victimes de l’incendie », a dit François Ndayabaje, président du camp de déplacés de Lushagala.
Une délégation de la Commission nationale pour les réfugiés (CNR) est arrivée sur le lieu du sinistre en vue d’évaluer les dégâts.
Le camp de déplacés de Lushagala comprend 2049 ménages répartis en 239 blocs en attendant le recensement des nouveaux arrivés. Ce sinistre rappelle les événements malheureux survenus le 3 mai dernier sur le même site. Des explosifs partis des lignes des combats entre les FARDC et le M23 pleuvaient sur le camp de déplacés de Lushagala. Au moins 36 personnes ont été tuées et une trentaine d’autres blessées.
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