Au total, 200 civils ont été massacrés par les terroristes ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF) en l’espace d’un mois dans les territoires de Lubero et Beni, dans la province du Nord-Kivu. L’information a été livrée par la Société civile du Grand Nord-Kivu, dimanche 16 juin, à Butembo.
La Société civile du Grand Nord-Kivu se dit inquiète de la recrudescence de violence à Lubero et Beni. Cette structure citoyenne rapporte le massacre de plus de 200 civils dans les attaques perpétrées par les terroristes ougandais des Forces démocratiques alliées en l’espace d’un mois dans ces territoires, en l’espace d’un mois. C’était au cours d’une réunion à Butembo, mettant ainsi en lumière la détérioration de la situation sécuritaire dans cette partie de la République démocratique du Congo.
En effet, la Société civile du Grand Nord-Kivu a exprimé ses inquiétudes face aux attaques récurrentes des ADF, qui ont occasionné non seulement des pertes en vies humaines, mais aussi des enlèvements et des incendies de maisons. Ces actes barbares ont contraint de nombreux habitants à fuir vers des zones jugées plus sûres, provoquant ainsi des déplacements massifs de populations.
Au regard de cette situation, le coordonnateur urbain de la Société civile de Beni, Pepin Kavota, a appelé la population à soutenir les forces de défense et de sécurité pour contrer les terroristes ougandais. Il a souligné l’importance de l’engagement de chaque individu adulte dans la lutte contre ces ennemis, afin de protéger les communautés locales et d’empêcher toute progression des groupes armés.
La Société civile du Grand Kivu a également exhorté les autorités locales, les leaders communautaires et le gouvernement de la République à renforcer des mesures sécuritaires dans cette partie du pays. Il a, par la même occasion, recommandé d’identifier tous les déplacés internes nécessitant une assistance et d’ouvrir des enquêtes approfondies pour faire la lumière sur ces violences perpétrées contre les populations civiles.
Franck Yenga