À l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti présidentiel, une faction de membres mécontents s’insurge contre le secrétaire général Augustin Kabuya. Cette rébellion interne, bien que sans fondement clair, semble être alimentée par les frustrations accumulées au sein du parti. En réalité, c’est l’égoïsme politique qui dicte le comportement des frondeurs, dont certains, comme l’ancien ministre de la Santé Eteni Longondo, étaient récemment en fonction sans s’illustrer particulièrement. « Eteni se rebelle parce qu’il n’a pas été nommé ministre. Il n’a jamais combattu comme les autres combattants », a révélé le « combattant » Fils Mukoko. Les revendications mises en avant, notamment la gouvernance de Kabuya qui marginaliserait certaines voix, contrastent pourtant avec la gestion du parti reconnue par tous. Contrairement aux élucubrations d’Eteni Longondo et de ses partisans, depuis sa prise de fonction, Augustin Kabuya a mis en place une gestion rigoureuse et orthodoxe qui a permis à l’UDPS de se hisser en tête du paysage politique congolais. Sa stratégie de consolidation et de structuration du parti a été saluée par de nombreux observateurs comme étant la clé du succès électoral et de l’influence accrue de l’UDPS.
Au sein du parti présidentiel, une fronde est née, motivée par l’égoïsme politique des frustrés qui n’ont pas été nommés à des postes de pouvoir. Parmi eux, l’ancien ministre Eteni Longondo, qui attendait impatiemment son retour au sein de l’appareil gouvernemental, incarne parfaitement cette dynamique. Déçu de ne pas avoir été retenu, il a rejoint les rangs des candidats, cherchant à déstabiliser la direction actuelle.
Cette fronde s’attaque principalement au secrétaire général Augustin Kabuya. Les mécontents tentent de lui trouver des défauts, comme s’ils cherchaient des poux sur une tête chauve, malgré ses réussites indéniables. Kabuya s’est en effet distingué en propulsant l’UDPS au sommet du paysage politique congolais. Sous sa direction, le parti est devenu le fer de lance de la majorité parlementaire, apportant un soutien crucial à la vision du président Tshisekedi.
Grâce à une gestion rigoureuse et orthodoxe, Augustin Kabuya a su consolider et structurer l’UDPS, permettant au parti de renforcer son influence et d’obtenir des succès électoraux significatifs. Sa stratégie a été saluée par de nombreux observateurs, qui voient en lui l’architecte de la montée en puissance de l’UDPS.
Néanmoins, cette réussite ne suffit pas à apaiser les frustrations de ceux qui se sentent laissés pour compte. Animés par des ambitions personnelles et un opportunisme politique, les frondeurs mettent en avant des critiques infondées pour justifier leur opposition. Ils accusent Kabuya de marginaliser certaines voix au sein du parti, alors que sa gestion inclusive et transparente est reconnue par la majorité.
La réplique du camp Kabuya est cinglante. Son entourage affirme que, de la gestion du parti à celle des finances et des ambitions, le SG Kabuya n’a aucune leçon à recevoir d’Eteni et de sa bande. « Seuls les malhonnêtes peuvent décrier une gestion qui a permis au parti d’obtenir 150 députés nationaux, 40 sénateurs, plusieurs députés provinciaux, ministres, etc. Quittons les distractions et aidons le chef de l’État dans sa lourde tâche de réaliser les six engagements contenus dans son programme pour le bien-être des Congolais. », a réagi un cadre du parti présidentiel.
En substance, cette situation met en lumière les défis internes auxquels l’UDPS doit faire face, surtout à l’approche de la fin du deuxième et théoriquement dernier quinquennat de Félix Tshisekedi, l’autorité de référence de cette formation politique à la tête du pays.
Pour maintenir sa position de première force politique du pays, le parti devra naviguer habilement entre les ambitions individuelles et l’intérêt collectif. La capacité de la direction à gérer ces tensions internes sera déterminante pour l’avenir du parti et pour la réalisation des objectifs fixés par le président Tshisekedi.
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