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24 novembre, 2024 - 11:14:28
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Plainte contre la Gouverneure de la Banque centrale du Congo : une distraction inopportune

Une prétendue plainte visant à ternir la réputation de la Banque Centrale du Congo avec de fausses accusations contre la gouverneure de l’institution a agité la sphère médiatique, remettant en cause l’intégrité journalistique. En effet, dans leur quête de sensations, certains médias en ligne ont diffusé cette allégation sans procéder à une vérification approfondie. Il s’est révélé que la plainte mentionnée n’existe pas ou n’a jamais été enregistrée auprès de l’instance judiciaire concernée. De plus, le cabinet d’avocats cité n’a aucune existence légale, et l’identité du signataire reste un mystère, ce dernier étant introuvable dans l’annuaire de l’Ordre national des avocats du Congo. Face à ces accusations potentiellement préjudiciables et à l’ambiguïté qui entoure l’identité des auteurs de la plainte, la Banque Centrale du Congo a, par son Avis au public du 23 juillet 2024, engagé des démarches judiciaires afin d’identifier les véritables responsables. Cette initiative vise à permettre à la BCC d’obtenir réparation pour le tort subi.

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. Cette maxime a parfaitement illustré la journée du lundi 22 juillet 2024, durant laquelle la toile a été secouée par une prétendue plainte dirigée contre Madame Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneur de la Banque Centrale du Congo. La plainte était signée par un certain Richard Mbenza Kolo, se présentant comme avocat, agissant au nom d’une association nommée Association de lutte contre la corruption (ALCC). Cependant, l’identité et les qualifications de cet avocat demeurent floues, aucun autre détail que son nom n’ayant été fourni.

Dans leur quête de sensations, certains médias en ligne ont relayé cette accusation sans mener une vérification rigoureuse sur la crédibilité du signataire et la plausibilité des allégations, en contradiction avec les principes de déontologie journalistique.

Après l’émotion initiale, une analyse plus approfondie des informations disponibles et des faits mis en avant a révélé qu’aucune plainte formelle n’a été déposée contre la gouverneure. De plus, le soi-disant cabinet d’avocats mentionné ne dispose d’aucune adresse connue, et ses membres ne sont pas répertoriés dans l’annuaire de l’ordre national des avocats du Congo, accessible via ona-rdc.org/annuaires.

Quant à l’identité du signataire, elle reste non confirmée, oscillant entre Mbeza, comme mentionné en en-tête, et Mbenza, signataire de la plainte. Pour un prétendu avocat, l’absence de précision est troublante, soulevant la question de la crédibilité de ces allégations.

Face à ces imputations potentiellement dommageables et à l’opacité entourant les auteurs de la plainte, la Banque Centrale, par son Avis au public en date du 23 juillet 2024, a ouvert la voie à des démarches judiciaires pour identifier les vrais responsables et permettre ainsi à la BCC de se voir accorder réparation pour le préjudice subi.

Avis ua public BCC

Les jours à venir promettent de révéler de nouveaux développements dans cette affaire complexe.

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