La République Démocratique du Congo s’apprête à porter sa voix sur la scène internationale à l’occasion de la 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, ouverte le 24 septembre à New York. Devant près de 200 dirigeants mondiaux face aux enjeux pressants tels que les inégalités, la paix, et le développement durable, le président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo prendra la parole le 25 septembre. Son discours sera l’occasion pour la RDC de réaffirmer son engagement en faveur d’un multilatéralisme fort et efficace, tout en plaidant pour le respect de son intégrité territoriale face aux agressions extérieures, notamment celles du Rwanda. En outre, le président Tshisekedi devrait appeler à des sanctions contre le Rwanda pour ses actions néfastes et solliciter le soutien des États membres pour renforcer la représentation africaine au sein du Conseil de sécurité de l’ONU. Ce moment stratégique s’annonce décisif pour la RDC, alors qu’elle cherche à faire entendre sa voix et à promouvoir ses priorités dans un contexte diplomatique international en pleine mutation.
La 79ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies a été ouverte le mardi 24 septembre à New York, rassemblant près de 200 dirigeants du monde entier pour un échange crucial sur les défis globaux. Ce rendez-vous diplomatique, qui se déroulera jusqu’au 27 septembre, offre une tribune aux chefs d’État et de gouvernement pour présenter leurs priorités et discuter des moyens de promouvoir la paix, la sécurité et le développement durable à l’échelle mondiale.
Cette année, les débats s’articulent autour de thèmes essentiels tels que l’inclusivité — « ne laisser personne de côté » —, l’action collective pour la paix, et la dignité humaine des générations présentes et futures. L’accent sera également mis sur la question des inégalités dans le monde, ainsi que sur la nécessité de réformer le Conseil de sécurité, qui reste au cœur des discussions.
Dans son discours d’ouverture, le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a souligné l’urgence d’un changement significatif. Il a exprimé des préoccupations concernant les inégalités mondiales qui, selon lui, se reflètent et se renforcent au sein même des organisations internationales.
Il a rappelé que le Conseil de sécurité des Nations Unies, conçu par les vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, a été établi à une époque où la majorité du continent africain était encore sous domination coloniale. À ce jour, l’Afrique n’a toujours pas de siège permanent au sein de cette instance cruciale pour la paix mondiale, ce qui appelle à une réforme urgente.
Le mercredi 25 septembre, à 14 heures locales (19heures à Kinshasa), le président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, prendra la parole devant cette prestigieuse assemblée. Cette occasion lui permettra non seulement de s’exprimer sur les défis mondiaux sans précédent, mais aussi de réaffirmer l’engagement de la RDC en faveur d’un multilatéralisme fort et efficace.
Les priorités de la RDC pour cette session sont multiples, notamment le respect de son intégrité territoriale face aux agressions du Rwanda. On peut s’attendre à ce que le président Tshisekedi demande des sanctions contre le Rwanda, accusé d’agression et de pillage des ressources naturelles congolaises. De plus, il pourrait plaider pour le soutien d’autres États en vue d’obtenir des postes au sein du Conseil de sécurité avec des pleins pouvoirs, une démarche qui soulignerait l’importance d’une représentation équitable des pays africains au sein des instances décisionnelles internationales.
Ce moment fort de la diplomatie congolaise sera l’occasion pour le président de faire entendre la voix de son pays dans un contexte international où les questions de souveraineté, de justice et d’équité sont plus que jamais d’actualité.
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