Le Président Félix Tshisekedi a annoncé, lors du Conseil des ministres du 1er novembre 2024, le lancement d’un mécanisme de suivi et d’évaluation de l’action gouvernementale, avec des bilans trimestriels pour garantir l’efficacité des réformes. Ce dispositif, confié à la Première ministre Judith Suminwa, doit accélérer la mise en œuvre des priorités nationales pour répondre aux attentes du Congo.
Lors de la vingtième réunion du Conseil des ministres, tenue le 1er novembre 2024 à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a confirmé le lancement d’un mécanisme rigoureux de suivi et d’évaluation de l’action gouvernementale. Ce dispositif, mis en place pour être appliqué tous les trois mois, vise à renforcer l’efficacité des actions publiques et à garantir une réponse tangible aux attentes des Congolais. C’est à travers cette évaluation régulière que chaque membre du gouvernement sera heureux de rendre des comptes, démontrant ainsi son engagement et la portée de son action au service de la nation.
Dans le cadre de cette démarche, le Président a précisé que le suivi se concentrera en priorité sur la mise en œuvre des instructions et des décisions issues des réunions du Conseil des ministres. Il a ainsi mandaté la Première ministre Judith Suminwa pour collaborer étroitement avec son cabinet dans l’élaboration d’un mécanisme d’évaluation performant, adapté aux ambitions de cette administration. L’objectif est de s’assurer que les politiques publiques répondent efficacement aux défis socio-économiques et qu’elles apportent des améliorations tangibles aux conditions de vie de la population.
Des défis pressants
À la veille de ses cent jours d’exercice, le gouvernement dirigé par Judith Suminwa fait face à des attentes pressantes, notamment dans l’exécution de son programme ambitieux structuré en six grands piliers. Ce programme s’articule autour de la création d’une économie résiliente et compétitive, de la sécurité du territoire, de l’aménagement du pays pour une meilleure connectivité, de l’accès aux services sociaux de base, de la valorisation du capital humain, et de la gestion durable de l’environnement dans le contexte de changements climatiques. Ces axes représentent la feuille de route de l’action gouvernementale pour relever les défis cruciaux de développement et de gouvernance en République Démocratique du Congo.
Le bilan de ces premiers mois a cependant révélé des lacunes, en particulier dans le domaine de l’emploi et de la protection du pouvoir d’achat des ménages, des aspects fondamentaux pour l’amélioration du quotidien des Congolais. La cheffe de l’exécutif est désormais investie d’une responsabilité accumulée : mobilisant toutes les ressources et les énergies nécessaires pour que les efforts de chaque ministre convergent vers des résultats concrets. Elle devra veiller à ce que ces six piliers, en créant des synergies positives, accélèrent le développement économique et social du pays.
Ainsi, cette initiative de suivi et d’évaluation régulières n’est pas seulement une obligation de performance ; elle se veut une démarche de transparence et de redevabilité, incarnant une gouvernance centrale sur les résultats et le bien-être de chaque citoyen. Par cette dynamique, le Président Tshisekedi et son gouvernement entendent démontrer leur détermination à répondre aux besoins de la population et à œuvrer pour une RDC plus forte et plus unie.
Christian Kamba