C’est l’une des prises de position significatives émanant d’un parti politique membre de l’Union sacrée, dirigé par un membre du présidium, après l’impulsion donnée par le parti présidentiel, l’UDPS. La Convention pour la République et la Démocratie (CRD), sous la direction de Christophe Mboso, a franchi un cap en affirmant son soutien à une révision de la Constitution congolaise. Lors d’un rassemblement public le 11 novembre à Kinshasa, Me Samuel Mbemba Kabuya, député national et cadre de la CRD, a exposé les lacunes du texte actuel, appelant à un référendum pour une réforme nationale. En réaffirmant la souveraineté populaire, la CRD s’engage en faveur d’un projet de société visant à corriger les incohérences constitutionnelles.
Le parti Convention pour la République et la Démocratie (CRD), dirigé par Christophe Mboso, a officiellement exprimé son soutien à une révision de la Constitution congolaise, lors d’un rassemblement organisé le lundi 11 novembre au stade Vélodrome de Kintambo, dans la commune de Kinshasa. Cette prise de position a été annoncée par Me Samuel Mbemba Kabuya, député national et cadre influent de la CRD, devant un public composé de divers acteurs issus des milieux populaires de la capitale.
Dans son discours, Me Samuel Mbemba Kabuya a exposé les raisons de cet appel à une réforme constitutionnelle, mettant en évidence les failles et ambiguïtés qu’il juge nécessaires de corriger dans le texte actuel. « La décision doit venir du peuple », a-t-il affirmé avec vigueur, exhortant l’audience à se prononcer pour ou contre cette révision constitutionnelle. Il a insisté sur l’importance de préserver l’initiative nationale, évitant les risques de laisser des acteurs extérieurs s’impliquer dans ce processus, ce qui pourrait, selon lui, nuire à la souveraineté congolaise. « L’article 217 de la Constitution actuelle permet, un jour, de céder une partie de notre territoire. Voulez-vous cela ? », a-t-il interrogé à la foule. Il a également souligné une faille juridique qui protège d’éventuels anciens Premiers ministres accusés de crimes financiers ou de détournements, en leur octroyant une immunité contre toute poursuite.
L’allocution de Me Samuel Mbemba Kabuya a rencontré une réaction enthousiaste du public, qui a apprécié cette prise de position forte et audacieuse. Un participant a même qualifié cette démarche de « prise de position la plus significative au sein du présidium de l’Union Sacrée depuis longtemps », saluant le leadership de Christophe Mboso et le courage de son « fils politique », Me Samuel Mbemba, dans leur volonté de sensibiliser la population aux enjeux de cette réforme.
Au-delà de la question constitutionnelle, Me Samuel Mbemba Kabuya a également profité de cette tribune pour annoncer la mise en place d’une équipe d’avocats dédiée à la défense des droits des citoyens les plus vulnérables, notamment les débrouillards, victimes d’injustices. Ce service sera fourni à titre gratuit, a-t-il précisé, renforçant ainsi l’engagement social du CRD envers les populations précaires.
Cette démarche marque un moment fort pour la CRD, reflétant à la fois son attachement à la souveraineté nationale et à sa proximité avec les préoccupations du peuple. Par cet appel, le parti vise à mobiliser les Congolais autour de l’idée d’un référendum national pour une révision constitutionnelle, démarche qu’il considère comme un impératif pour l’avenir du pays.
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