À Rabat, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU se penche sur son avenir lors d’une retraite stratégique. L’ambassadeur Omar Zniber a exposé, lors d’un entretien avec les médias, trois axes majeurs : faire un bilan des 18 ans d’existence du Conseil, améliorer l’efficacité de ses activités face à une prolifération d’initiatives, et réfléchir à son avenir en termes de financement et de statut au sein des Nations Unies. Ces discussions, bien que préliminaires, visent à inspirer des réformes essentielles pour renforcer le rôle du Conseil.
Les travaux de la retraite du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, qui se tiennent à Rabat, abordent des enjeux essentiels pour l’avenir de cette institution. Le président du Conseil, l’ambassadeur Omar Zniber, a souligné trois orientations principales lors d’un entretien avec les médias, vendredi 22 novembre au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger : le bilan du travail du Conseil, l’efficacité de ses activités, et son avenir.le bilan du travail du Conseil, l’efficacité de ses activités, et son avenir.
Tout d’abord, il est crucial de réaliser un bilan honnête des 18 années d’existence du Conseil. Cela permettra d’évaluer ses réussites et ses échecs afin d’améliorer ses futures interventions. Ensuite, l’ambassadeur a mis en lumière la nécessité de trouver des moyens pour rendre le travail du Conseil plus efficace. Actuellement, une surabondance d’activités semble entraver l’impact de ses décisions. Zniber insiste sur l’importance de cibler les efforts pour éviter que les résolutions ne deviennent caduques.
Enfin, la question du futur du Conseil est primordiale. Cela inclut une réflexion sur le financement et le statut du Conseil au sein du système des Nations Unies. La réforme pourrait être envisagée pour renforcer son rôle. Les discussions actuelles, bien que non décisionnelles, visent à générer des propositions qui inspireront les décisions futures. L’ambassadeur espère que ces échanges aboutiront à des initiatives concrètes pour améliorer le fonctionnement du Conseil.
De Pitshou Mulumba
Envoyé Spécial à Rabat (Maroc)