La maison communale de Kasa-Vubu, à Kinshasa, passe à l’offensive contre les occupations illégales des emprises publiques. Un ultimatum de 48 heures a été donné aux responsables des garages clandestins pour évacuer les lieux, dans le cadre d’une opération visant à restaurer l’ordre urbain et garantir la sécurité des habitants. Cette mesure, appuyée par l’autorité urbaine, marque une étape clé dans la lutte contre l’anarchie qui menace les infrastructures routières et entrave la circulation dans la capitale.
Dans une démarche visant à restaurer l’ordre urbain et à libérer les emprises publiques illégalement occupées, la maison communale de Kasa-Vubu, au cœur de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a lancé un ultimatum de 48 heures aux responsables des garages clandestins. Cette décision, rendue publique dans un communiqué consulté ce jeudi, s’inscrit dans une volonté ferme de l’autorité urbaine de mettre fin à une occupation anarchique qui entrave la fluidité des voies publiques et menace la sécurité des riverains.
Le bourgmestre de la commune, dans le communiqué, rappelle avoir déjà émis plusieurs mises en demeure restées sans effet. « Il me revient de constater que malgré mes différentes lettres demandant l’évacuation des emprises publiques (…) vous n’avez jamais obtempéré », déplore-t-il, tout en précisant que cet ultimatum est donné sur instruction expresse de l’autorité urbaine.
Les contrevenants sont invités à « prendre toutes les dispositions pour quitter la chaussée » dans les délais impartis, faute de quoi des mesures coercitives seront envisagées pour faire respecter la réglementation. Cette initiative s’inscrit dans une série d’actions entreprises par les autorités pour lutter contre les occupations illégales dans la capitale, où de nombreuses emprises publiques sont transformées en garages, ateliers ou lieux de commerce improvisés.
Il s’agit là d’une opération qui s’annonce déterminante pour redonner aux habitants de Kasa-Vubu un cadre de vie plus ordonné et sécuritaire, tout en préservant l’intégrité des infrastructures routières. L’enjeu est également d’ordre économique et esthétique : libérer les espaces publics permettra de fluidifier la circulation, d’améliorer l’image de la commune et de favoriser un environnement propice au développement.
Reste à voir si les occupants concernés respecteront l’échéance ou si les autorités devront recourir à des interventions plus musclées pour exécuter cette mesure. L’issue de cette opération servira sans doute de signal fort dans la lutte contre l’occupation illégale des emprises publiques dans d’autres communes de Kinshasa.
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