Dans son discours prononcé devant les deux Chambres du Parlement réunies en Congrès, le Président de la République a réaffirmé son engagement indéfectible à bâtir un véritable État de droit en République démocratique du Congo. Soulignant les défis sécuritaires et institutionnels du pays, le Chef de l’État a détaillé les actions mises en place pour renforcer le système judiciaire, lutter contre l’impunité et améliorer les relations internationales du pays.
Fidèle à ses engagements constitutionnels, le Président Félix Tshisekedi a déclaré que la construction d’un État de droit solide est au cœur de sa politique. Il a insisté sur la nécessité de disposer d’un appareil judiciaire compétent et impartial, apte à garantir l’égalité devant la loi. “Nous partageons l’objectif de disposer d’un appareil judiciaire solide, apte à mettre fin à l’impunité et à garantir l’égalité de tous devant la loi”, a-t-il affirmé.
Face aux défis qui freinent encore le bon fonctionnement de la justice, plusieurs mesures concrètes ont été prises. Après le recrutement de 5 000 nouveaux magistrats civils et militaires par voie de concours, un premier contingent de 2 500 a déjà été formé, nommé et déployé sur le terrain. Le processus de recrutement pour la deuxième vague est déjà en cours.
Le Président a également souligné l’importance de la réorganisation des États généraux de la Justice, dont les recommandations permettront d’apporter des réformes structurelles dans le système judiciaire, telles que l’amélioration des conditions de travail des magistrats, la construction d’infrastructures juridiques et pénitentiaires respectueux des droits humains et la lutte contre l’impunité.
Diplomatie : la RDC en acteur incontournable sur la scène internationale
La diplomatie congolaise a également occupé une place centrale dans ce discours, avec des réalisations notables sous la présidence de Félix Tshisekedi. En 2024, la République démocratique du Congo a consolidé sa position internationale, marquée par des avancées diplomatiques majeures.
Le Président a rappelé que la RDC a été élue au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et a présenté sa candidature pour un siège non permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. Ces réalisations soulignent l’engagement du pays en faveur de la paix et des droits humains à l’échelle mondiale, offrant ainsi à la RDC une tribune privilégiée pour défendre ses valeurs et ses intérêts.
L’adhésion au Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine a renforcé la position stratégique de la RDC dans la gestion des conflits sur le continent africain. En parallèle, la diplomatie congolaise a joué un rôle clé dans la médiation au Tchad, favorisant un processus électoral inclusif et le retour des opposants politiques, consolidant ainsi son rôle de catalyseur de paix en Afrique.
Sur le plan sécuritaire, le Président a salué les progrès réalisés dans la gestion de la MONUSCO, l’ONU ayant adopté un plan de retrait progressif de ses troupes, priorisant les zones du Sud-Kivu, du Tanganyika et de l’Ituri. Cette initiative marque une étape importante vers la prise en main par la RDC de sa propre sécurité.
Enfin, la RDC a renforcé ses partenariats économiques internationaux, notamment lors de sa participation au Forum sur la Coopération Sino-Africaine (FOCAC). Des accords stratégiques ont été signés avec la Chine, notamment dans les secteurs des infrastructures, de l’énergie et des mines. La RDC s’assure également d’une gestion équilibrée de ses ressources naturelles, en particulier le cobalt et le cuivre.
Le Président a également annoncé la conclusion d’un protocole d’accord multilatéral pour le développement du corridor de Lobito, dépendant de la RDC, de l’Angola et de la Zambie. Ce projet promet d’ouvrir de nouvelles perspectives de connectivité régionale et de dynamiser les échanges économiques entre ces trois pays.
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