Des révélations explosives secouent l’Ituri. Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des FARDC dans cette zone sensible, a accusé deux personnalités politiques locales, Thomas Lubanga et Yves Nkahwa Panga Mandro, de soutenir activement le groupe terroriste M23, appuyé par le Rwanda. Ces déclarations, appuyées par des témoignages accablants de jeunes enrôlés de force, mettent en lumière une connivence présumée entre des dirigeants locaux et des forces hostiles à la stabilité nationale, dans une province déjà marquée par des violences récurrentes.
Le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans la zone opérationnelle de l’Ituri, a accusé lundi 13 janvier des leaders de la province, notamment : Thomas Lubanga et Yves Nkahwa Panga Mandro, de soutenir activement le groupe terroriste M23, soutenu par le Rwanda. Dans une vidéo de dénonciation, le lieutenant Ngongo a précisé que ces dirigeants étaient directement impliqués dans des activités de soutien aux terroristes, ajoutant que certains jeunes capturés lors des affrontements au Nord-Kivu ont clairement confirmé ces accusations.

« Thomas Lubanga et Yves Nkahwa Panga Mandro soutiennent de mains et de pieds la rébellion du M23. Certaines capturées au Nord-Kivu ont clairement approuvé cela. L’armée ici, en Ituri, alerte aussi sur le secteur de Banyali-Kilo, en territoire de Djugu, où le docteur Tungulo sert de lien, ainsi que dans le secteur de Mahagi, où M. David Unyerto et ses complices sont impliqués », a déclaré le lieutenant Ngongo dans cette vidéo accablante.
Les forces armées congolaises ont également des témoignages partagés de jeunes appréhendés en Ituri, qui ont révélé qu’ils avaient été recrutés dans la province et envoyés au Nord-Kivu pour rejoindre les rangs du M23. « Le rouleau compresseur des forces armées a foudroyé tous ces jeunes. Beaucoup sont morts, d’autres sont dispersés, et nous continuons de les ramasser au Nord comme des chenilles », a-t-il ajouté, déplorant la situation.
Le lieutenant Ngongo a déclaré la connivence de certains leaders locaux avec les ennemis de la République, appelant la population à ne pas prêter crédit à ceux qu’il considère comme des « compatriotes assoiffés de sang ». Il a également averti que ce mouvement de recrutement n’était pas encore terminé et a promis que la justice s’abattrait sur les responsables de ces actes.
Les accusations viennent s’ajouter à la longue liste de tensions qui secouent l’Ituri, une province qui reste en proie à des violences récurrentes. Le gouvernement congolais a exprimé sa détermination à traquer et neutraliser les complices du groupe terroriste M23, tout en mettant en garde contre toute forme de collaboration avec des forces extérieures à la stabilité du pays.
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