Les condamnations internationales se multiplient face à l’offensive menée par le M23, soutenu par le Rwanda, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). La plus récente émane des ministres des Affaires étrangères du G7, qui ont fermement d’énoncé cette agression lors d’une déclaration commune publiée samedi.
Dans leur communiqué, les chefs de la diplomatie des sept grandes puissances expriment leur profonde inquiétude quant à la prise des villes de Minova, Saké et Goma par les rebelles. Ils appellent instamment le M23 et les forces rwandaises à cesser immédiatement leur offensive et à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC. Les ministres soulignent également l’urgence de protéger les civils, alors que le conflit a déjà provoqué une augmentation significative du nombre de déplacements et une dégradation alarmante des conditions humanitaires.
Cette position du G7 s’ajoute à une série de réactions internationales condamnant l’escalade de la violence dans la région.
Malgré ces condamnations internationales, de nombreux Congolais estiment que ces déclarations restent insuffisantes face à la gravité de la situation. Ils expriment une profonde frustration envers ce qu’ils perçoivent comme une inaction de la communauté internationale, voire une complicité tacite, face à une crise qui menace de déstabiliser toute la sous-région. Cette perception alimente un sentiment de révolte et renforce la détermination des Congolais à défendre leur territoire par leurs propres moyens.
En réponse à cette situation, le gouvernement congolais a intensifié ses efforts diplomatiques. La ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a récemment appelé des clubs de football européens, tels qu’Arsenal, le Bayern Munich et le Paris Saint-Germain, à mettre fin à leurs partenariats avec le programme « Visit Rwanda », a souligné les implications morales de ces associations dans le contexte actuel.
Parallèlement, sur le terrain, les forces armées de la RDC (FARDC), soutenues par des volontaires civils, continuent de résister à l’avancée du M23.
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