Le président Tshisekedi a accueilli Huang Xia, envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour les Grands Lacs, dans l’optique de désamorcer la crise sécuritaire qui secoue l’Est de la RDC. Ce rendez-vous, précurseur de la prochaine réunion du Conseil de sécurité à New York, s’inscrit dans une dynamique résolue de pacification régionale, avec l’application de la Résolution 2773 comme levier essentiel pour enrayer l’escalade des violences.
Dans un climat de tensions persistantes, le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a accueilli lundi 10 mars à la cité de l’OUA Huang Xia, envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies pour les Grands Lacs. Ce rendez-vous s’inscrit dans une volonté commune de désescalader la crise sécuritaire qui affecte l’Est du pays.
Au cours de cet entretien, les deux interlocuteurs se sont penchés sur l’évolution inquiétante de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, à l’approche de la réunion prochaine du Conseil de sécurité à New York. Celle-ci, dont l’ordre du jour sera exclusivement consacré à la situation de crise en RDC, vise à aborder, entre autres, l’application de la Résolution 2773. Pour Huang Xia, ce dispositif représente bien plus qu’un simple cadre réglementaire : il constitue le fondement d’un processus global et durable de pacification dans la région des Grands Lacs.
« Cette réunion offre l’opportunité de faire baisser la tension et d’aboutir à une désescalade des conflits actuels, » a déclaré l’envoyé spécial, réaffirmant la forte volonté des Nations unies d’accompagner les pays de la région dans leurs efforts pour instaurer la paix et la stabilité. Pour lui, l’engagement de la communauté internationale, conjugué à celui des acteurs sous-régionaux et de l’Union Africaine, est indispensable pour relever l’enjeu immédiat de la désescalade, et préparer le terrain pour une gestion plus efficace des défis à moyen et à long terme.
Huang Xia a également souligné que la mise en application concrète de la Résolution 2773 et la relance des processus de dialogue initiés à Luanda et à Nairobi sont des leviers essentiels pour freiner l’aggravation de la crise. En effet, face à une situation qui ne cesse de se dégrader, chaque initiative diplomatique se doit d’être à la fois rapide et déterminée, afin de prévenir une spirale de violence aux conséquences dramatiques pour la population.
Ainsi, alors que les regards se tournent vers la prochaine réunion du Conseil de sécurité, le rendez-vous entre le président Tshisekedi et Huang Xia apparaît comme une lueur d’espoir dans un contexte international marqué par l’impuissance face aux crises humanitaires. Il témoigne de la volonté indéfectible des acteurs étatiques et internationaux de s’unir pour redéfinir les contours de la paix dans une région trop longtemps tourmentée par l’instabilité et la violence.
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