Dans un geste fort de volonté politique, le Président de la République a décidé de réduire le coût du passeport ordinaire biométrique à l’équivalent de 75 dollars américains, rendant ainsi ce document essentiel encore plus accessible aux Congolais. Cette mesure, qui s’inscrit dans un cadre plus large de réformes administratives, vise à garantir à chaque citoyenne et citoyen le droit fondamental de s’identifier et de circuler librement, sans que des contraintes financières n’en constituent un frein. Ce n’est pas la première fois que le Gouvernement intervient pour alléger ce fardeau. En 2019, le même objectif avait conduit à une réduction significative du prix du passeport, fixé alors à l’équivalent de 99 dollars américains. Aujourd’hui, cette nouvelle décision vient renforcer la vision d’un État plus proche des réalités de sa population, avec la justice sociale, l’efficacité administrative et la bonne gouvernance comme principes directeurs de son action publique.
En 2019, dans un souci de rendre plus accessible le passeport ordinaire biométrique aux Congolais, le Président de la République avait pris la décision historique de réduire son coût à l’équivalent en francs congolais de 99 dollars américains. Cette initiative s’inscrivait dans une vision plus large de l’action publique visant à rapprocher l’État des réalités quotidiennes de sa population, en faisant de la justice sociale, de l’efficacité administrative et de la bonne gouvernance les piliers de sa politique.
Aujourd’hui, poursuivant dans cette dynamique de rendre l’identité citoyenne encore plus accessible, le Président de la République a pris, après un examen approfondi des différents paramètres, la décision de ramener le prix du passeport ordinaire biométrique à l’équivalent de 75 dollars américains. Cette mesure, à la fois symbolique et sociale, vise à garantir un droit fondamental à chaque citoyenne et citoyen congolais : celui de pouvoir s’identifier et circuler librement, sans que des contraintes financières n’en constituent un obstacle.
En outre, cette décision témoigne d’une volonté politique affirmée de réformer l’administration publique pour qu’elle soit plus équitable et inclusive, en œuvrant pour un service public au plus près des attentes des citoyens. L’exécution de cette mesure devra se faire dans le respect des principes de rigueur, d’équité et de responsabilité, tout en tenant compte de plusieurs facteurs essentiels, a indiqué le Porte-parole du gouvernement lors du compte-rendu de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 11 avril 2025.
En premier lieu, la préservation des engagements contractuels en cours est indispensable pour maintenir la crédibilité de l’État et sa capacité à honorer ses obligations. De plus, il sera question de préserver la paix sociale, en évitant toute démarche précipitée qui pourrait perturber le travail des agents impliqués dans la chaîne de production et de délivrance des passeports, qui joue un rôle déterminant dans la mise en œuvre de cette réforme.
Dans cette optique, le Président de la République a instruit la ministre d’État en charge des Affaires étrangères de lancer sans délai une concertation avec ses homologues du Budget et des Finances, afin de coordonner les efforts pour la mise en place de cette nouvelle tarification. Un calendrier détaillé, incluant la date officielle du lancement du passeport ordinaire biométrique à prix réduit, devra être communiqué dans les meilleurs délais.
Cette initiative s’inscrit dans une logique de transformation continue de l’administration publique, en veillant à ce que les réformes, loin de rester théoriques, se concrétisent de manière tangible et bénéfique pour tous les citoyens.
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