À l’heure où la question sociale demeure au cœur des préoccupations nationales, la régularisation de 363 journaliers par la SNEL à Kinshasa incarne une avancée concrète vers un service public plus humain et plus performant. En inscrivant cette démarche dans sa vision stratégique, la société nationale d’électricité affirme sa volonté de valoriser ses acteurs essentiels, tout en répondant aux défis de sécurité et de fiabilité, dans une démarche qui allie responsabilité sociale et modernisation.
Soucieuse d’améliorer la qualité de ses services tout en respectant la vision sociale du président de la République, la Société Nationale d’Électricité (SNEL) a franchi une étape importante en régularisant la situation de 363 journaliers dans la capitale. Ces agents, longtemps restés dans une précarité administrative malgré leur contribution essentielle à la production, au transport et à la distribution de l’énergie, ont désormais obtenu des contrats à durée indéterminée. Une reconnaissance méritée pour ces travailleurs qui incarnent le cœur battant du réseau électrique congolais.
Une démarche engagée et stratégique
Le directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde, a affirmé : « Nous mettrons les bouchées doubles pour intégrer progressivement les journaliers, notamment les techniciens, opérateurs de postes, dépanneurs et lignards. » Ce mouvement massif s’inscrit dans le cadre du plan de restructuration 2022-2025 de la société, qui vise à moderniser ses effectifs, à renforcer ses équipes d’exécution et de maîtrise — représentant actuellement moins de 75 % du personnel — pour assurer une meilleure performance du service public.
Le processus de régularisation, initié dès octobre 2024 avec la publication successive des listes de sélection, marque un tournant stratégique pour la SNEL. Au-delà de la dimension administrative, il s’agit d’une réponse concrète à un enjeu humain et opérationnel : « Les incidents dans les stations électriques sont souvent causés par des agents non engagés. Régulariser ces agents, c’est garantir plus de fiabilité et de sécurité », a souligné Fabrice Lusinde.
Une volonté sociale affirmée
Cette initiative illustre la volonté du chef de l’État de lutter contre le chômage et de valoriser les métiers techniques, pilier de l’industrialisation nationale. En stabilisant la situation de ses journaliers, la SNEL démontre qu’elle reste fidèle à sa mission : servir la population et protéger ses travailleurs. Kinshasa donne ainsi le ton, et les autres provinces devraient suivre cette dynamique.
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