Présent à la cérémonie officielle de célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, présidée le lundi 5 mai par le chef de l’État à l’hôtel Congo Fleuve, le député national Éric Tshikuma a salué, dans un message publié sur son compte X, « le courage, le professionnalisme et le sens du devoir » des journalistes congolais. Dans un contexte marqué par les tensions informationnelles et le conflit à l’Est du pays, il a rappelé que « la liberté de la presse n’est pas négociable ». Tout en appelant à la poursuite des réformes engagées par le ministère de la Communication et Médias, il a souligné l’impératif d’un journalisme fondé sur l’éthique, la rigueur et la responsabilité.
À l’occasion de la 32ᵉ Journée mondiale de la liberté de la presse, le député national Éric Tshikuma a exprimé, sur le réseau social X (ex-Twitter), son soutien aux professionnels des médias congolais, tout en soulignant les responsabilités qui incombent à leur mission.
« J’ai tenu à saluer le courage, le professionnalisme et le sens du devoir des journalistes et professionnels des médias dans la quête de la vérité », a-t-il déclaré, dans un message diffusé le 5 mai. Dans un contexte où les tensions informationnelles sont exacerbées par le conflit à l’Est du pays, l’élu insiste sur le rôle central de la presse dans le fonctionnement démocratique.
Une liberté non négociable, mais encadrée
Éric Tshikuma a tenu à rappeler que la liberté de la presse, régulièrement réaffirmée par les plus hautes autorités de l’État, constitue un socle intangible. « La liberté de la presse n’est pas négociable. Autant elle est un droit, autant elle impose aux journalistes rigueur, éthique et responsabilité », a-t-il souligné.
Cette mise au point intervient alors que le secteur médiatique congolais est en pleine mutation, dans le sillage des réformes lancées à la suite des États généraux de la communication et des médias, tenus en janvier 2022.
Appel à la continuité des réformes
Le député a également encouragé les efforts entrepris par le gouvernement, notamment par le ministère de la Communication et Médias dirigé par Patrick Muyaya, en vue de moderniser le secteur et d’en garantir la viabilité économique, la régulation et la déontologie. « J’encourage toutes les parties prenantes de notre écosystème médiatique à poursuivre le processus de réformes amorcé par le Gouvernement », a écrit Éric Tshikuma, appelant à des effets concrets et durables, en ligne avec les recommandations issues des États généraux.
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