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Kinshasa
16 juillet, 2025 - 00:32:23
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Guerre à l’Est, Si le cardinal Ambongo était de la trempe du jésuite américain E. A. Walsh, il serait à la hauteur des enjeux

Sur fond d’un égocentrisme outré et porté par des intérêts mesquins, ainsi que cela ressort de l’interpellation véhémente du clergé catholique congolais par le pape François et l’ancien nonce apostolique en RDC, Ettore Balestrero, le cardinal Fridolin Ambongo, dont les sentiments virulents à l’endroit du régime de Félix Tshisekedi sont connus, se met en travers de l’accord de paix RDC-Rwanda signé le 27 juin dernier à Washington sous l’égide de l’Administration Trump. Dézinguant le président américain que craindraient les Congolais et dénonçant, de ce fait même, la course aux minerais stratégiques à l’origine de la prolifération des groupes armés en Afrique, il a qualifié l’accord précité de « fausse solution ». Sans doute par rapport au « Pacte social pour la paix et le vivre-ensemble dans les Grands Lacs » vendu par la CENCO et l’ECC. Le prélat catholique fait ainsi montre, s’il n’est pas engagé dans des complots ourdis contre son pays, d’une cécité criante sur les plans aussi bien géopolitique, géostratégique que géoéconomique dans les Grands Lacs et dans le monde, qui n’ont commune mesure avec la religion. Il serait de la trempe du jésuite américain, le père Edmund Aloysius Walsh, qu’il serait à la hauteur des enjeux de la guerre qui n’en finit pas, depuis trente ans, à l’Est du Congo.

L’aversion du cardinal Fridolin Ambongo, partant de la CENCO, envers le pouvoir établi à Kinshasa, n’est pas nouvelle. Elle date depuis l’aube de l’avènement au pouvoir de Félix Tshisekedi aussitôt après la proclamation des résultats de la présidentielle 2018 dont les véritables challengers étaient l’actuel président de la République, candidat du CACH (Cap pour le Changement), et Martin Fayulu, Candidat de Lamuka. Prenant faits et causes pour le président du parti politique ECIDE, dont le rayonnement sur tout le territoire national n’est pas avéré, la CENCO s’était investie dans la lutte pour la vérité des urnes qui s’est révélée finalement vaine. Depuis lors, le président Félix Tshisekedi est dans la ligne de mire de la hiérarchie de l’Eglise catholique avec en tête le cardinal Fridolin Ambongo, flanqué du président et du secrétaire général de la CENCO, en l’occurrence Mgr Fulgence Muteba, qui a pris il y a une année le relai de Marcel Utembi, et Mgr Donatien Nshole. Le trio ne ménage aucun effort pour déverser leur bile sur le chef de l’Etat et critiquer sévèrement l’action de son gouvernement au point d’en appeler le peuple au soulèvement contre l’ordre établi. Ils ont poussé leur outrecuidance jusqu’à envisager l’entrée en scène d’un courageux pour prendre la tête d’une rébellion, du reste, justifiée par le non partage du gâteau. Est-ce la raison pour laquelle ils semblent avoir de l’admiration pour Corneille Nangaa, pantin du Rwanda ?

Dans une déclaration il y a peu au relent séparatiste et reprise avec délectation par Mgr Donatien Nshole, Mgr Fulgence Muteba, archevêque de Lubumbashi et président de la CENCO, n’a pas eu froid aux yeux pour noter avec véhémence que les Swahiliphones sont stigmatisés à Kinshasa et ailleurs au Congo, reprenant ainsi en chœur une vue d’esprit de certaines associations manipulées de la société civile. Incapable d’étayer par des faits avérés cette accusation gravissime, le porte-parole de la CENCO fera savoir, sans vergogne, que leur bonne foi a été induite en erreur par une ancienne vidéo !  Cette imputation, preuve d’une collusion certains opposants politiques, a été relayée dernièrement par l’ancien président de la République Joseph Kabila qui fait désormais causse commune avec le Rwanda ainsi que ses supplétifs de l’AFC/M23 ; ces derniers, étant à ses yeux, l’expression légitime du peuple congolais.

Caractérisé par un égocentrisme outré et porté par des intérêts mesquins, le cardinal Fridolin Ambongo ne s’est pas limité en si bon chemin. Il a embouché sa trompette pour tenir des propos séditieux en rapport avec la guerre l’Est. Ce qui n’avait pas laissé indifférent le procureur général près la Cour de cassation. Il fit vite d’ordonner le Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Matete d’ouvrir une information judiciaire à sa charge. Cette procédure a été gelée à la suite, notamment, de l’implication de la nonciature apostolique à Kinshasa.

Cécité géopolitique, géostratégique, voire géoéconomique

Toujours égal à lui-même, le cardinal Fridolin Ambongo, qui n’a pas eu la moindre compassion pour la dizaine de milliers des Congolais fauchés récemment avec la prise des villes de Goma et de Bukavu, non sans compter son penchant envers, notamment, le régime rwandais, a choisi de se mettre délibérément en travers de l’accord de paix RDC-Rwanda signé le 27 juin 2025 à Washington sous les auspices de la nouvelle administration américaine ; accord que le président Trump a qualifié lui-même d’évènement historique. Alors que cet accord est entendu comme un pas de géant dans la quête de la paix dans l’Est du Congo, voire dans la région des Grands Lacs Africains, avec une guerre qui n’en finit pas depuis trente et un ans et qui a englouti plus de dix millions d’âmes congolaises – le président Trump a parlé de six millions de morts – l’archevêque métropolitain de Kinshasa n’a pas loupé l’occasion pour crier à une fausse solution. En rapport sans doute avec le fameux « Pacte social pour la paix et le vivre ensemble » qu’il tente désespérément de vendre avec le concours de son allié de circonstance, l’Eglise du Christ au Congo, en sigle ECC.

Arborant la course aux minerais stratégiques à la base des groupes armés en Afrique sans dénoncer le Rwanda qui en est un des commanditaires et qui pille impunément depuis trente et un ans lesdits minerais en RDC, le prélat catholique ne s’est pas offusqué de dézinguer le président américain que craindrait le peuple congolais aux assises préparatoires des Eglises d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine en prélude de la COP30. De deux choses l’une : ou le cardinal Fridolin Ambongo est tellement avancé dans des complots ourdis contre son pays et qu’il ne peut plus faire marche arrière au vu des engagements pris ou il fait tout simplement preuve de cécité géopolitique, géostratégique et géoéconomique en ce moment où le monde est dans un tournant géopolitique eu égard à la révolution numérique, doublée de celle énergétique, avides des minerais stratégiques et critiques dont regorge le sous-sol congolais et qui font l’objet de convoitise des puissances à travers le monde avec les USA et la Chine au premier plan.

En effet, à défaut de renverser le régime Tshisekedi qui, six ans après, résiste tant bien que mal et est parvenu à déboulonner celui de son prédécesseur qui tente le tout pour le tout pour récupérer le pouvoir perdu démocratiquement, la CENCO, assistée de l’ECC, a imaginé le controversé dialogue pour arriver à limiter le pouvoir du chef de l’Etat actuel à travers le partage du pouvoir qui en découlerait afin de l’éjecter le plus proprement à l’occasion des échéances électorales de 2028. C’est le plan B, l’objectif partagé avec, notamment, Moïse Katumbi, Joseph Kabila, Delly Sesanga et autres mini fretins, signataires de la récente déclaration commune de l’opposition. Il y aurait aussi le plan visant un coup d’Etat.

Sur un autre registre, il est à se demander si le cardinal Fridolin Ambongo, fort de la notoriété acquise au sein de l’Eglise catholique avec de millions des fidèles de plus que les autres confessions religieuses, ne se fait pas d’illusions en voulant élever son Eglise au niveau d’une institution de l’Etat ou s’il ne souffre pas seulement d’une cécité sur le plan géopolitique, géostratégique, voire géoéconomique. Contrairement aux arguments développés avec ses compères aussi bien à l’interne qu’à l’externe, cette guerre de l’Est est fondamentalement économique avec comme conséquence le pillage systématique des ressources naturelles congolaises. Elle a eu lieu dans un tournant géopolitique avec la chute du mur de Berlin qui a abouti à la redistribution des cartes en Afrique centrale et australe en poignardant dans le dos le maréchal Mobutu qui était le sous-traitant de la sécurité américaine dans la région pour endiguer l’avancée du communisme et à l’établissement des présidents rwandais et ougandais comme proconsuls des puissances en RDC.

Avec la révolution numérique et énergétique, le monde à un autre tournant géopolitique. Dans une conférence donnée fin février 2024 à l’Université de Kinshasa, le Prof Raphaël Matamba Jibikila, Ingénieur civil des mines, avait soutenu que les pays occidentaux, avec en première ligne les USA et l’Union européenne, sont dépendants de la Chine quant à l’approvisionnement des minerais réputés critiques et stratégiques. Ils accumulent un retard de vingt ans par rapport à l’empire du milieu. Donc, s’approvisionner, se rassurer de l’approvisionnement en ces minerais, voire contrôler les sources d’approvisionnement devient un impératif pour les Américains et Européens. C’est sans doute ce qui a conduit l’UE, selon cet universitaire congolais, à signer un accord controversé avec le Rwanda à la mi-février 2024 ; accord qui a donné lieu à plusieurs récriminations en RDC, et même au sein de l’UE.

L’intérêt manifesté donc par les USA à l’endroit des minerais congolais est une opportunité que la RDC se doit d’exploiter minutieusement pour couper court aux pas de porte et autres commissions payées arbitrairement au Rwanda pendant trois décennies et dont Kigali ne sait pas départir, car il en va de son économie. Cette fenêtre ouverte a déjà donné lieu à l’accord de paix RDC-Rwanda dont l’application ne sera pas de tout repos à cause des artifices qu’on ne cessera de développer de l’autre côté de la frontière. Pour dire vrai, Kigali n’est pas encore prêt à vivre sans parasiter son grand voisin. Mais à coup de pressions de la communauté internationale, notamment des USA, les lignes vont bouger et elles ont déjà commencé à bouger, même si ce n’est pas encore très perceptible.

Faut-il laisser ces minerais à la merci du Rwanda ou il faut voir comment négocier un deal avec les Américains dans un contexte tout à fait nouveau où le propriétaire aura un mot à placer pour protéger ses intérêts ? Personne n’est dupe sur la responsabilité américaine dans ce que le Rwanda a infligé au Congo comme dommages de toutes sortes. Mais lorsque Trump se vante d’être le premier président américain à mettre fin à ce drame, c’est à la fois un mea-culpa et une opportunité pour la RDC qu’il faut extraire comme de l’or sans laisser des gangues.

Dommage que le cardinal Fridolin Ambongo et une fourchette de prélats catholiques ne sont pas de la trempe du père jésuite américain Edmund Aloyus Walsh, fondateur de la School of Foreign Service, qui avait gagné en 1948 le quartier général des forces américaines d’occupation du Japon pour nourrir en stratégies le génial général américain Mac Arthur. Et lors de l’instruction des procès de Nuremberg, il avait  donné son avis négatif concernant l’inculpation de Karl Haushofer, considéré comme le plus éminent géographe militaire allemand de l’époque. Le patriotisme de ce prêtre catholique américain est une leçon administrée au clergé catholique congolais qui prend faits et causes pour les agresseurs de leur pays et accuse même celui-ci de collaborer avec les FDLR, mettant ainsi de l’eau au moulin de Kigali.

Aussi, le cardinal Fridolin Ambongo semble avoir une courte vue des affaires du monde. Alors que le président Denis Sassou Nguesso, supposé avoir des liens privilégiés avec le Rwanda, a écarté le clergé catholique de son pays de l’activité politique depuis les dernières élections organisées au Congo-Brazzaville, ceux de la RDC ont traversé le pool Malebo pour aller solliciter son soutien dans leur subversion contre le pouvoir établi dans leur pays. Aussi, ils n’ont pas été en mesure d’impliquer les Eglises catholiques sœurs de tous les pays visités où il leur a été réservé un accueil plus chaleureux, sans compter des espèces sonnantes et trébuchantes, dans la situation de guerre qui afflige le Congo-Kinshasa depuis trois décennies afin d’influer sur les politiques de leurs pays respectifs.

Des intérêts mesquins du clergé catholique dénoncés par le pape François

A la suite de la requête formulée au Vatican par le président Félix Tshisekedi lors de la création de Mgr Fridolin Ambongo comme cardinal en octobre 2019, le pape François a foulé le 31 janvier 2023 le sol congolais par Kinshasa avant de mettre le cap, quatre jours après, sur le Soudan du Sud.

Dans son discours au Palais de la Nation devant le président de la République, les corps constitués et les diplomates accrédités à Kinshasa, le Saint Père avait usé de tout son soft power pour faire en mondovision un puissant plaidoyer sur la crise sécuritaire et humanitaire en RDC. Près de quatre-vingts médias qui l’accompagnaient ont ainsi rapporté les horreurs des violences subies dans «cette région méconnue». La communauté internationale en avait eu pour son grade avec sa citation restée désormais célèbre : «Retirez vos mains de la République Démocratique du  Congo, retirez vos mains de l’Afrique. Cessez d’étouffer l’Afrique.  Elle n’est pas une mine à exploiter ni une terre à dévaliser. Que l’Afrique soit protagoniste de son destin. (…) ».

Tout au long de son séjour congolais, le pape François n’avait pas eu la langue dans sa poche. Sans ambages et de la manière la plus sévère, il interpella les dirigeants politiques congolais sur leurs responsabilités en les engageant à mener une lutte implacable contre la corruption, rappelant en passant que ce sont souvent les ténèbres de l’injustice et de la corruption qui obscurcissent la lumière du bien. Le clergé catholique ne fut pas non plus en marge. Il n’y alla pas de main morte pour dénoncer la médiocrité spirituelle des religieux catholiques qui se soucient plus de gérer les finances et quelques affaires avantageuses qui leur profitent en lieu et place de servir l’évangile.

La hiérarchie de l’Eglise catholique est restée sur la même brèche après le départ du pape. Comme pour dire « avant le pape est égal à après le pape ». Réunis à Lubumbashi fin juin 2023 à l’occasion de la 60ème Assemblée plénière de la CENCO consécutive au 37ème Congrès de l’eucharistie qui eut lieu dans la même ville, les évêques ne s’empêchèrent pas, malgré les conseils leur prodigués à travers une homélie par l’ancien nonce apostolique Ettore Balestrero, de tremper leur plume dans le vitriol pour fustiger avec véhémence le régime Tshisekedi et appeler le peuple congolais à se réveiller de son sommeil pour des élections crédibles ; les invitant, le cas échéant, à faire recours à l’article 64 de la Constitution.

L’ancien ambassadeur du Vatican en RDC n’y alla pas non plus avec le dos de la cuillère : «Si nous voulons que notre vie soit fructueuse et que notre ministère porte des fruits, nous ne devons pas nous préoccuper des routes qui doivent être construites tout de suite, ni du genre du changement à obtenir dans le pays. Ceci d’autant qu’en réalité ledit changement ne dépendra pas de l’Eglise ». Et de renchérir : « Ce n’est pas nous les évêques, ce n’est pas nous les prêtres qui allons changer ce pays. Nous devons donner des principes pour que le pays puisse changer. Nous devons porter Dieu, amener Dieu à ce pays. Et une fois que Dieu est dans ce pays, celui-ci va changer. Si nous sommes très préoccupés par ce qui ne relève pas de nous et que nous n’avons pas le souci de faire ce qui relève directement de nous, il n’y aura personne pour faire ce que nous devons faire et par, conséquent, nous ne serons pas capables non plus de faire ce qui relève des autres. Nous perdons énormément d’énergie et nous allons nous éloigner de la perspective qui nous vient de Dieu, à savoir mettre Dieu au centre. C’est ce que l’Eglise est appelée à faire à travers le monde et en RDC».

Mgr Ettore Balestrero ne croyait pas si bien dire. En atteste l’énergie déployée, au prix même des chantages et des manipulations, par la CENCO, accompagnée par l’ECC, pour imposer à tous un dialogue national qui va déboucher sur un « Pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble dans la région des Grands Lacs », un pacte pour le moins mort-né. Ceci au point de voir le cardinal Fridolin Ambongo froisser l’accord de paix de Washington et dézinguer le président d’une nation qui a soutenu le Rwanda dans sa folie meurtrière contre la RDC durant toutes ces années et qui est à même de le plier à cause de sa puissance. Laquelle puissance a joué pleinement dans l’adoption de la résolution 2773 du Conseil de sécurité condamnant pour la première fois depuis trente ans les horreurs de Paul Kagame au Congo et est en train de faire bouger les lignes.

Avec quels forces et soutiens la CENCO et l’ECC, qui éprouvent de la peine à mettre d’accord les acteurs congolais, vont imposer les décisions résultant d’un dialogue interne aux pays de la région impliqués dans la crise qui ravage la partie orientale du Congo. La conférence internationale qu’elles projettent sur la crise congolaise ne vaudra même pas un penny si elle ne bénéficie de l’appui des puissances comme les USA. Pensent-elles qu’en mettant les bâtons dans les roues des Etats-Unis, ces derniers viendront soutenir leur initiative ? Insensé !

Pour le reste, la CENCO reste liée aux intérêts bassement matériels et pensent condamner le pays sur l’autel de ses engagements. Jusqu’à ce jour, Mgr Donatien Nshole n’a jamais révélé les fournisseurs de plus de 40 mille smartphones obtenus pour la surveillance des élections générales de 2018. En août 2021, le cardinal Fridolin Ambongo a obtenu du pape François l’excommunication de l’abbé-curé André Adoba pour avoir initié un projet de supermarché dans la paroisse Saint Dominique de Limete à Kinshasa. Mais, curieusement et cela à l’insu de la communauté, le même cardinal a signé un contrat avec de Chinois pour l’exploitation du terrain réservé à la construction du Basilique Saint Pierre situé sur le boulevard Sendwe en face du Secrétariat général du Ministère des Sports. Il eut fallu de l’agitation parmi les fidèles catholiques qui accusaient faussement l’Etat congolais d’avoir spolié le terrain de leur Eglise pour que l’archevêque métropolitain de Kinshasa puisse communiquer afin de calmer la tempête, laissant entendre qu’il a bel et bien signé un contrat en bonne et due forme avec de Chinois parce que l’Eglise a besoin de l’argent.

Est-ce l’argent qui fait courir le cardinal Fridolin Ambongo, est-ce l’argent qui est à la base de l’aversion manifestée à l’endroit du président Félix Tshisekedi et de son gouvernement, est-ce l’argent qui explique son attachement à Moïse Katumbi, puis depuis peu à Joseph Kabila et à bien d’autres à l’étranger ? Des questions difficiles à répondre.

Moïse Musangana   

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