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Kinshasa
25 novembre, 2025 - 09:59:38
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Jean-Pierre Kezamudru parachève avec succès sa mission de supervision du TENASOSP à Mbandaka

Sous un ciel voilé de saison sèche, c’est avec une poignée de main chaleureuse et les honneurs des autorités éducatives provinciales que Jean-Pierre Kezamudru a quitté Mbandaka, vendredi 19 juillet, à l’issue de sa mission de supervision du Test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle (TENASOSP), dans la province éducationnelle Équateur 1. Pendant deux jours, le vice-ministre de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté a arpenté les centres d’examen, multiplié les échanges avec les enseignants et observé avec rigueur le bon déroulement de cette évaluation stratégique.

Derrière cette présence ministérielle sur le terrain, se dessine la volonté politique d’un gouvernement déterminé à placer l’éducation au cœur de ses priorités. « Loin de Kinshasa, nous venons toucher du doigt la réalité, nous assurer que chaque élève, dans chaque province, bénéficie des mêmes chances », a déclaré M. Kezamudru à la presse locale. Fidèle au cap fixé par le président Félix Tshisekedi, champion de la gratuité de l’enseignement, le vice-ministre incarne un exécutif soucieux de traduire en actes concrets les ambitions éducatives du pays.

Le TENASOSP, désormais bien installé dans le paysage scolaire congolais, est plus qu’un test : il est le pivot d’une réforme profonde de l’orientation scolaire. Il vise à identifier les aptitudes des élèves dès la fin du cycle fondamental, afin de les guider vers des filières adaptées à leurs compétences et aux besoins du marché de l’emploi, dans un pays jeune et en mutation.

Dans les salles de classe de Mbandaka, Kezamudru s’est voulu pédagogue et attentif. Il a visité plusieurs centres, pris le temps d’écouter les enseignants, d’encourager les élèves, de dialoguer avec les autorités éducatives locales. « Ce test est une étape cruciale pour favoriser une orientation proactive des jeunes et garantir une éducation adaptée aux réalités du pays », a-t-il martelé.

Au-delà des mots, son déplacement a traduit un message fort : le suivi de la réforme éducative ne se décrète pas depuis la capitale. Il se vit au plus près des bancs d’école, dans les provinces, sur le terrain. En cela, le vice-ministre se positionne comme un collaborateur engagé de la ministre d’État Raïssa Malu, dont il partage la rigueur et le souci du détail. Ensemble, ils veulent assurer que chaque rouage de l’appareil éducatif fonctionne de manière optimale, de la salle de classe la plus reculée jusqu’aux bureaux ministériels.

Le retour de Jean-Pierre Kezamudru à Kinshasa marque l’achèvement d’une mission à la fois technique et symbolique, dans une province longtemps marginalisée en matière d’infrastructures éducatives. Elle illustre une approche nouvelle de la gouvernance : exigeante, décentralisée et profondément connectée aux réalités du terrain.

Pour le gouvernement, l’éducation reste un chantier structurant, à la fois levier de développement et socle de cohésion nationale. Et à Mbandaka, pendant deux jours, c’est cette vision qu’est venu porter le vice-ministre — avec fermeté, humilité et conviction.

Pitshou Mulumba

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