La République démocratique du Congo s’engage dans une nouvelle étape de modernisation de ses finances publiques. Lundi 25 août 2025, à Kinshasa, l’évaluation des rubriques du budget 2026 a constitué le cœur des échanges entre le vice-Premier ministre du Budget et l’inspecteur général des Finances. L’objectif est clair : identifier et proposer des réformes capables de renforcer la performance de la dépense publique et d’accroître les recettes de l’État. Cette rencontre traduit une volonté affirmée de rationaliser l’usage des ressources publiques et d’assurer un pilotage plus rigoureux et transparent des finances nationales. À travers un dialogue constructif et technique, les autorités posent ainsi les jalons d’un budget non seulement ambitieux mais aussi mieux orienté vers l’efficacité économique et sociale.
Au cours de cette séance de travail, le vice-Premier ministre du Budget et l’inspecteur général des Finances ont passé en revue l’ensemble des rubriques composant le budget, tant du côté des recettes que des dépenses. L’analyse détaillée de chaque poste vise à identifier les leviers permettant d’optimiser la mobilisation des ressources et d’améliorer la qualité de la dépense publique.
« Nous avons présenté les civilités ; en même temps, nous avons tenu une séance de travail qui a tourné essentiellement sur les rubriques du budget. Vous savez que le budget est composé de deux parties : la partie recettes et la partie dépenses. Nous avons essayé de passer en revue tous ces aspects, pour que nous puissions, après analyse, faire quelques propositions concernant les réformes à mettre en place, de manière à booster le budget de l’État et à améliorer la qualité de la dépense », a expliqué Christophe Bitasimwa Bahii, inspecteur général des Finances et chef de service.
Cette rencontre s’inscrit dans un contexte où la RDC cherche à renforcer la crédibilité et la transparence de ses finances publiques, en ligne avec les meilleures pratiques internationales. L’initiative devrait également faciliter l’allocation plus stratégique des ressources aux secteurs prioritaires, tout en limitant les inefficiences et les gaspillages.
En encourageant ce dialogue technique et rigoureux, les autorités congolaises affichent une approche proactive pour préparer un budget 2026 plus solide et mieux orienté vers le développement économique et social. Le pays se donne ainsi les moyens de renforcer la confiance des partenaires nationaux et internationaux, tout en améliorant l’efficacité de la dépense publique pour ses citoyens.
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