Casablanca entre dans une phase décisive de sa transformation urbaine. Mercredi dernier, le Roi du Maroc a lancé à Hay Hassani un ambitieux programme ferroviaire d’une valeur de 20 milliards de dirhams, marquant le coup d’envoi d’une série de projets structurants visant à moderniser la mobilité dans la métropole. Au cœur de cette initiative, trois gares nouvelle génération – Casablanca-Sud, Grand Stade Hassan II et Aéroport Mohammed V – serviront de hubs intermodaux pour trains à grande vitesse, trains régionaux et navettes aéro-express. Avec des infrastructures pensées pour absorber jusqu’à 12 millions de passagers par an et favoriser des correspondances fluides avec tramway, bus et taxis, ce programme s’inscrit dans la vision du Royaume pour une mobilité durable à faible empreinte carbone et pour le développement économique des quartiers d’affaires émergents. Le Maroc, en parallèle, attire désormais l’attention des investisseurs étrangers, encouragés par la reconnaissance américaine de sa souveraineté sur le Sahara.
Casablanca franchit une nouvelle étape dans son développement urbain. Mercredi dernier, SM le Roi du Maroc a procédé au lancement officiel de projets ferroviaires stratégiques à Hay Hassani, dans la préfecture d’arrondissement, destinés à moderniser la mobilité dans la zone métropolitaine. Ces projets, d’une valeur totale de 20 milliards de dirhams, s’inscrivent dans un programme global évalué à 96 milliards de dirhams, visant à renforcer le réseau ferroviaire national et à offrir des solutions de transport collectives plus durables et performantes.
Au cœur de cette initiative se trouvent trois gares de nouvelle génération. La future Gare Casablanca-Sud, dont les travaux ont été inaugurés par le Souverain, pourra accueillir 12 millions de passagers par an. Elle disposera de six quais et dix voies ferrées pour accueillir trains à grande vitesse, trains régionaux, métropolitains et un service aéro-express vers l’aéroport Mohammed V toutes les 15 minutes. La gare, pensée comme un hub intermodal, offrira des correspondances avec le tramway, les bus et taxis, favorisant l’émergence d’un quartier d’affaires dynamique.
La Gare du Grand Stade Hassan II à Benslimane et la Gare de l’Aéroport Mohammed V compléteront ce trio stratégique. Ces infrastructures permettront respectivement d’accueillir jusqu’à 12 millions et 5 millions de passagers par an, dans un horizon de réalisation fixé à 24 mois.
Pour renforcer la mobilité métropolitaine, de nouvelles gares et trois lignes de trains de proximité s’étendant sur 92 km seront mises en service d’ici 2030, avec une fréquence de passage pouvant atteindre un train toutes les 7,5 minutes. Un service aéro-express reliera Casa-Port à l’aéroport, tandis que des trains régionaux desserviront El Jadida et Settat toutes les 30 minutes. Dans ce cadre, 48 rames automotrices seront acquises, capables de transporter plus de 1 000 passagers à une vitesse de 160 km/h, pour un coût de 7 milliards de dirhams hors taxes.
Parallèlement, l’ouverture du Royaume aux investissements étrangers, renforcée par la reconnaissance par les États-Unis de sa souveraineté sur le Sahara, crée un contexte favorable pour des financements internationaux, notamment américains, dans les provinces du Sud.
Avec ce programme ferroviaire ambitieux, Casablanca s’affirme comme un modèle de modernité et d’innovation en Afrique du Nord, où mobilité urbaine, développement durable et attractivité économique convergent.
Infos27 avec MAP