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10 octobre, 2025 - 19:23:50
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Gaza : RSF dénonce l’arrestation et les mauvais traitements infligés à des journalistes par Israël

Le traitement réservé aux journalistes embarqués à bord de la Flottille Sumud relance le débat sur la liberté de la presse dans les zones de conflit. Alors qu’ils couvraient une opération humanitaire en direction de Gaza, plusieurs reporters ont été arrêtés et emprisonnés après l’arraisonnement des bateaux par les forces israéliennes. Reporters sans frontières (RSF) dénonce une « violation flagrante du droit à l’information » et pointe des « mauvais traitements » subis par certains journalistes. Dans un contexte régional explosif, cet incident suscite de vives réactions dans les milieux médiatiques et diplomatiques, renforçant les inquiétudes sur le respect du droit international humanitaire et la protection des journalistes en mission.

La tension autour de la bande de Gaza s’est encore accrue après l’arraisonnement de la Flottille Sumud, une mission humanitaire internationale, par les forces israéliennes. À bord des bateaux se trouvaient plusieurs journalistes venus couvrir cette opération symbolique destinée à acheminer une aide humanitaire vers Gaza. Selon Reporters sans frontières (RSF), ces reporters ont été arrêtés et enfermés dans des geôles israéliennes, en violation manifeste du droit international.

« Alors qu’ils couvraient l’opération humanitaire de la Flottille Sumud en route vers Gaza, plusieurs journalistes ont été enfermés dans les geôles israéliennes après l’arraisonnement illégal des bateaux. Deux d’entre eux témoignent des maltraitances subies », déclare RSF dans un communiqué publié mercredi. L’organisation de défense de la liberté de la presse a condamné fermement ces arrestations, soulignant qu’elles « constituaient déjà une violation flagrante du droit à l’information ».

« Le fait d’arraisonner un navire humanitaire et de priver des journalistes de leur liberté est une atteinte directe à la liberté de la presse », a insisté Jonathan Dagher, responsable du bureau Moyen-Orient de RSF.
D’après les premiers témoignages recueillis par l’organisation, certains journalistes auraient été soumis à des fouilles humiliantes, des privations de sommeil et des interrogatoires prolongés. Aucun mandat d’arrêt formel n’aurait été présenté, et plusieurs d’entre eux ont été empêchés de contacter leurs rédactions ou des représentants légaux.

L’incident soulève de fortes préoccupations au sein de la communauté internationale et des organisations de défense des droits humains. Les Nations unies ont à plusieurs reprises rappelé que les journalistes bénéficient d’une protection spécifique au titre du droit international humanitaire, même — et surtout — dans les zones de conflit.

Pour RSF, cette affaire illustre une dérive préoccupante. « Empêcher la presse d’être témoin, c’est empêcher le monde de savoir », a déclaré l’organisation, qui appelle les autorités israéliennes à libérer immédiatement les journalistes et à garantir leur sécurité. Un nouvel épisode qui confirme combien, à Gaza, le journalisme se pratique souvent au péril de la liberté et parfois de la vie.

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