La capitale congolaise a accueilli, mardi 7 octobre, le lancement officiel de la réunion du Comité technique conjoint chargé de suivre la mise en œuvre de l’accord commercial bilatéral signé en avril 2022 entre la République démocratique du Congo et le Burundi. Objectif : traduire en actes concrets la volonté des présidents Félix Tshisekedi et Évariste Ndayishimiye de renforcer les échanges économiques transfrontaliers. Dans une région où le commerce informel joue un rôle crucial dans la subsistance des populations frontalières, cette réunion stratégique, appuyée par le Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la Région des Grands Lacs (PFCIGL), marque une étape décisive vers une intégration économique plus inclusive et plus efficace.
Le ministère congolais du Commerce extérieur a lancé, mardi 7 octobre 2025 à Kinshasa, la réunion du Comité technique conjoint chargé de suivre la mise en œuvre de l’accord commercial bilatéral entre la République démocratique du Congo (RDC) et Burundi. Signé le 29 avril 2022 à Kinshasa, cet accord vise à faciliter les échanges entre les deux pays voisins et à soutenir l’essor des petits commerçants transfrontaliers, pierre angulaire de l’économie locale.
En donnant le coup d’envoi des travaux, le ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku Kahongya, a insisté sur « l’importance d’accélérer la mise en œuvre effective de cet accord, symbole de la volonté commune des présidents Félix Tshisekedi et Évariste Ndayishimiye de renforcer la coopération économique bilatérale et de consolider l’intégration régionale ». Devant les experts congolais et burundais réunis dans la capitale, il a exhorté les équipes techniques à « prendre des décisions concrètes et courageuses » pour faire de ce partenariat un levier de développement partagé.
De son côté, Gérard Niyokindi, directeur de cabinet du ministre burundais des Ressources minières, énergétiques, de l’Industrie, du Commerce et du Tourisme, a rappelé les avancées déjà réalisées, notamment le lancement en octobre 2024 à Kavimvira-Gatumba du Régime commercial simplifié (RECOS). « Ce dispositif a permis d’accorder de nombreuses facilités aux petits commerçants et aux communautés frontalières », a-t-il souligné.
Soutenue par le Projet de Facilitation du Commerce et Intégration dans la Région des Grands Lacs (PFCIGL), cette rencontre technique permettra d’évaluer les progrès réalisés et d’identifier les mesures à renforcer. Les discussions, qui s’étendront jusqu’au 9 octobre, portent notamment sur la fluidité des échanges, l’allègement des formalités douanières et l’amélioration des infrastructures frontalières.
Dans un contexte régional marqué par une forte mobilité humaine et commerciale, l’accord RDC–Burundi représente une avancée stratégique. Il ambitionne de transformer des dynamiques transfrontalières souvent informelles en opportunités économiques structurées et mutuellement bénéfiques. Pour Kinshasa comme pour Bujumbura, l’intégration économique est désormais plus qu’un slogan : elle devient un instrument de stabilité et de prospérité partagée.
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