Le gouverneur de la Banque centrale du Congo, André Wameso, a représenté la RDC à Washington lors de la 114ᵉ réunion ministérielle du Groupe des vingt-quatre (G24) sur les questions monétaires internationales et le développement, au cours de laquelle a été souligné le rôle déterminant des politiques économiques intérieures pour maîtriser l’inflation et protéger les finances publiques, dans un contexte mondial marqué par des crises humanitaires, des conflits et des tensions commerciales. Les participants ont unanimement reconnu que la stabilité monétaire et la crédibilité des banques centrales sont des leviers essentiels pour soutenir le développement durable. La réunion a abouti à un ensemble de recommandations ambitieuses visant à renforcer la coopération internationale, soutenir les pays vulnérables et assainir la gestion de la dette, offrant ainsi un horizon plus stable et prometteur aux économies émergentes.
Séjournant actuellement à Washington DC dans le cadre des Assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale, le gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), André Wameso, a représenté la République démocratique du Congo lors de la 114ᵉ réunion ministérielle du Groupe intergouvernemental des vingt-quatre (G24) pour les questions monétaires internationales et le développement, le 14 octobre 2025. Cette réunion, précédée la veille par la 126ᵉ réunion des suppléants, a réuni des représentants de pays en développement pour discuter des défis économiques mondiaux et proposer des solutions concertées.
Au cœur des échanges, le constat du drame humanitaire provoqué par la fragilité, les conflits et les violences dans le monde a dominé les discussions. Les ministres ont rappelé le lien fondamental entre la paix et le développement, soulignant que la stabilité économique repose sur des sociétés stables et pacifiées.
Les participants ont mis en lumière le rôle central des politiques intérieures pour maîtriser les risques d’inflation et préserver la crédibilité des banques centrales. Ils ont également évoqué les perspectives de développement à long terme, assombries par des niveaux d’endettement élevés et l’augmentation des coûts du service de la dette, ainsi que par les tensions commerciales et les incertitudes pesant sur l’économie des pays émergents.
À l’unanimité, les membres du G24 ont formulé plusieurs recommandations : maintenir la mobilisation de la communauté internationale dans les pays fragiles ou touchés par des conflits, honorer les engagements existants et soutenir le redressement, la reconstruction et le développement à long terme ; préserver l’indépendance des banques centrales pour renforcer l’efficacité de la politique monétaire et la résilience des finances publiques ; et mener des réformes visant à améliorer la viabilité des finances publiques, accroître la transparence en matière d’endettement et renforcer la gestion de la dette.
Les ministres ont également insisté sur la nécessité de redonner du souffle à la coopération internationale afin de rétablir un environnement commercial stable et transparent, tout en aidant les pays vulnérables à renforcer leur résilience face aux conflits, au surendettement et aux catastrophes naturelles.
Pour la RDC, la participation d’André Wameso à ces discussions constitue une vitrine stratégique, soulignant l’engagement du pays à intégrer pleinement les dynamiques mondiales et à défendre ses intérêts économiques.
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