Cinquantenaire d’un choc devenu mythe. Un demi-siècle après le combat historique entre Muhammad Ali et George Foreman, Kinshasa renoue avec sa légende. Samedi 18 octobre, l’hôtel Hilton a accueilli la conférence de lancement des festivités du « Rumble in the Jungle ». Parmi les invités d’honneur : la légende américaine Mike Tyson, ovationné par le public congolais. Au-delà de la boxe, l’événement célèbre la rencontre entre deux continents : l’Afrique et l’Amérique, deux cultures et deux générations. L’organisateur de cet événement historique, Déo Kasongo, a rendu hommage à la détermination et à la fierté nationale. Cinquante ans après le triomphe d’Ali, Kinshasa se réaffirme comme une scène légendaire de l’histoire mondiale de la boxe.
Kinshasa a renoué, samedi 18 octobre, avec un pan mythique de son histoire sportive. Cinquante ans après le légendaire combat du “Rumble in the Jungle”, la capitale congolaise est entrée de plain-pied dans les festivités commémoratives.
La conférence de presse officielle s’est tenue à l’hôtel Hilton en présence d’invités de marque, dont l’ancien champion du monde Mike Tyson, l’organisateur Déo Kasongo, un représentant de l’ambassade des États-Unis ainsi que plusieurs figures sportives congolaises.
L’allocution de l’ambassadrice des États-Unis en RDC, lue par son représentant, a salué une « initiative porteuse de sens », en insistant sur le fait que cette commémoration dépasse largement le cadre sportif pour devenir une véritable passerelle entre les peuples congolais et américain. « Cinquante ans après, cette page de l’histoire demeure un pont entre les générations », a-t-elle déclaré, rendant hommage à la ferveur kinoise.
Très ému, Déo Kasongo a retracé la genèse de ce projet qu’il porte depuis plus de cinq ans avec un mandat spécial du Chef de l’État. Il a précisé qu’aucun financement public n’a été mobilisé pour cette initiative, qu’il présente comme un acte d’amour envers le patrimoine sportif et culturel congolais. « C’est une victoire de la mémoire collective », a-t-il confié.
L’un des moments les plus forts de la soirée a été l’annonce du rebaptême du terrain principal du complexe Stade Tata Raphaël, désormais nommé « Ali-Foreman », en hommage au combat mythique du 30 octobre 1974. Le complexe sportif conservera quant à lui son appellation historique, symbole de la mémoire nationale.
Les festivités se sont poursuivies dimanche 19 octobre avec un footing populaire au Palais du Peuple (Kinshasa), suivi d’une séance d’entraînement au stade Tata Raphaël aux côtés de boxeurs congolais.
L’ancien champion du monde des poids lourds n’a pas caché son émotion à l’idée de fouler le sol qui a vu Muhammad Ali terrasser George Foreman. « C’est ici que la légende s’est écrite », a-t-il lancé.
Bien plus qu’une célébration sportive, ce cinquantenaire est une ode à la résilience, à la fierté africaine et à la mémoire universelle. Cinquante ans après, Kinshasa demeure le théâtre vivant d’un combat qui a marqué le monde, une légende qui continue d’inspirer les générations.
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