La Banque centrale du Congo (BCC) a annoncé, vendredi 31 octobre, une série d’interventions destinées à garantir la stabilité du franc congolais. L’institution, dirigée par le gouverneur André Wameso Nkualoloki, entend ainsi rassurer la population et les opérateurs économiques sur la solidité de ses réserves et sa capacité à répondre efficacement à la demande croissante de devises. Cette décision, qui s’inscrit dans une logique de gestion prudente et proactive, vise à préserver la confiance dans la monnaie nationale et à encourager les transactions en franc congolais, dans un contexte où la spéculation tend à fragiliser le marché.
Dans un communiqué rendu public le 31 octobre, la Banque centrale du Congo (BCC) a indiqué avoir constaté « quelques pressions sur la demande de devises sur le marché des changes au cours de ces derniers jours ».
Pour y répondre, l’institution monétaire annonce qu’elle procédera à la vente de devises aux banques commerciales entre le lundi 3 et le vendredi 7 novembre 2025. Une mesure technique qui vise à fluidifier le marché, à renforcer la liquidité et à limiter les fluctuations du taux de change observées récemment.
Rassurer les marchés et soutenir le franc congolais
La Banque centrale se veut rassurante. Elle affirme sa « capacité à répondre efficacement à ces demandes au regard du niveau de ses réserves de change », signe de la solidité de sa position financière. Cette intervention s’inscrit dans la continuité de la politique de stabilité monétaire engagée depuis plusieurs mois, fondée sur la maîtrise de l’inflation et le soutien à la monnaie nationale.
Dans son communiqué, la BCC encourage la population et les opérateurs économiques à privilégier les transactions en franc congolais afin de « préserver la valeur de leurs avoirs ». Un message clair, qui rappelle la volonté de l’institution de renforcer la confiance dans la monnaie locale et de réduire la dépendance excessive au dollar américain.
En prenant les devants, la Banque centrale du Congo réaffirme ainsi son rôle de garant de la stabilité financière du pays et envoie un signal fort aux marchés : le franc congolais reste sous contrôle, soutenu par des réserves suffisantes et une politique monétaire active.
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