Une alerte a été lancée depuis Kenge, mardi 4 novembre 2025, par les députés provinciaux du Kwango. Face au refoulement massif et jugé inhumain de Congolais vivant en Angola depuis le 20 octobre, ils appellent la communauté nationale et internationale à agir. La déclaration, portée par le président intérimaire de l’assemblée provinciale, Anicet Mbangala Talameso, dénonce des violations des droits humains et insiste sur l’urgence d’une intervention pour protéger les populations affectées. Dans une région où les frontières sont autant des lignes de vie que des zones de tensions, ce cri d’alarme souligne la nécessité d’une coordination diplomatique et humanitaire immédiate pour assurer sécurité et dignité aux Congolais concernés.
Les députés provinciaux du Kwango, dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo, ont exprimé leur vive inquiétude, mardi, concernant le refoulement massif des Congolais résidant en Angola. La déclaration a été lue à Kenge par Anicet Mbangala Talameso, président intérimaire de l’organe délibérant.
Selon le communiqué, depuis le 20 octobre 2025, les autorités angolaises procèdent à des expulsions forcées, dans des conditions jugées inhumaines, affectant des familles entières. Les députés considèrent ces actions comme une violation flagrante des droits de l’homme et appellent à une intervention urgente de la communauté nationale et internationale pour protéger les populations concernées.
« Nous lançons un cri d’alarme à la communauté tant nationale qu’internationale sur la situation qui prévaut à la frontière de notre province avec la République sœur d’Angola », a insisté Mbangala Talameso. Les élus provinciaux demandent un dialogue bilatéral pour mettre fin à ces pratiques et assurer le respect de la dignité et des droits des citoyens congolais.
Cette prise de position intervient alors que la frontière entre le Kwango et l’Angola constitue une zone stratégique pour le commerce et les échanges humains. Les députés provinciaux plaident pour une solution immédiate et concertée afin de prévenir l’aggravation de la crise humanitaire et de garantir la sécurité des populations vivant dans cette région frontalière.
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