À l’occasion de la clôture de la campagne « Octobre rose », mardi 4 novembre au Palais du peuple, le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a souligné l’importance de poursuivre le plaidoyer pour un accès équitable au dépistage et aux soins médicaux adaptés contre le cancer du sein en République démocratique du Congo. Constat alarmant : près de 58 450 cas sont détectés chaque année dans le pays, et plus de 12 000 femmes en décèdent. Le speaker a salué l’engagement des associations, des institutions et des citoyens dans cette cause nationale, rappelant que la santé de la femme constitue un enjeu prioritaire.
Le président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde, a ouvert, mercredi 4 novembre, la plénière de la chambre haute par un message fort à l’occasion de la clôture de la campagne « Octobre rose », dédiée à la lutte contre le cancer du sein. Il a encouragé sénateurs et partenaires à poursuivre leurs efforts pour garantir un accès équitable au dépistage, aux soins médicaux et aux médicaments pour toutes les femmes du pays.
Selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la Santé, environ un million de cas de cancer du sein sont diagnostiqués chaque année dans le monde, causant 400 000 décès. En RDC, cette pathologie demeure la plus meurtrière chez les femmes : près de 58 450 cas sont enregistrés annuellement, dont plus de 12 000 décès, selon la Ligue nationale congolaise contre le cancer.
Une cause nationale portée par tous
Sama Lukonde a salué l’implication des Congolais et Congolaises à travers des campagnes de dépistage, des conférences et des témoignages. « À travers ces initiatives, la santé de la femme est devenue une cause nationale », a-t-il souligné. Le président du Sénat a également réaffirmé que la chambre haute resterait mobilisée pour accompagner la prévention, soutenir les réformes nécessaires et veiller à ce qu’aucune femme ne soit laissée seule face à cette maladie par manque de moyens ou de sensibilisation.
Au-delà de la lutte contre le cancer du sein, Sama Lukonde a évoqué deux événements majeurs prévus en novembre à Kinshasa : le 9ᵉ sommet ordinaire des Chefs d’État de la CIRGL, prévu le 15 novembre, au cours duquel le président Félix Tshisekedi prendra la tête de l’organisation, et la réunion des présidents des Parlements de l’Union Parlementaire Africaine (UPA), prévue du 18 au 22 novembre. Il a insisté sur la nécessité de renforcer l’embellissement de la capitale et la lutte contre l’insalubrité et les embouteillages pour assurer le bon déroulement de ces rencontres.
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