Le vice-Premier ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, se rendra à Tshikapa le 19 novembre pour sensibiliser les agents de l’État aux réformes en matière de sécurité sociale, désormais étendues aux enseignants, magistrats, militaires et policiers. Cette mission s’inscrit dans un plan plus large de modernisation de l’administration publique et de renforcement de la protection sociale des fonctionnaires. Lors de son séjour, le vice-Premier ministre lancera également les opérations de rattrapage des agents qui ne se sont pas encore identifiés dans la base de données nationale, un dispositif crucial pour assurer l’universalité et la régularité des prestations sociales. Dans une province où la fonction publique constitue un pilier économique et social, cette initiative vise à concilier efficacité administrative et équité, tout en donnant une impulsion politique forte à la mise en œuvre des réformes gouvernementales.
Le vice-Premier ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau, effectuera une mission officielle à Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, le 19 novembre, pour présenter et expliquer les réformes en matière de sécurité sociale dans l’administration publique. Cette démarche, annoncée lundi par Trésor Mukambilwa, conseiller du ministre, vise à informer les agents de l’État et à garantir leur inscription complète dans le système national de données de la fonction publique.
« Son excellence Monsieur le vice-Premier ministre vient sensibiliser les agents de l’État sur les réformes en matière de sécurité sociale, désormais étendue aux enseignants, magistrats, militaires et policiers », a précisé le conseiller, soulignant que les opérations de rattrapage concerneront les fonctionnaires qui ne se sont pas encore identifiés dans la base nationale.
Un signal politique fort : l’administration publique au service de l’équité et de la modernisation
Cette mission traduit la volonté du gouvernement de renforcer la protection sociale et d’aligner les pratiques administratives sur les normes modernes de gestion des ressources humaines. En donnant priorité à l’identification complète des fonctionnaires et à l’extension de la sécurité sociale à tous les corps de métier, Jean-Pierre Lihau envoie un message politique clair : la réforme ne se limite pas à un discours, mais se traduit par des actions concrètes sur le terrain.
À Tshikapa, cette opération devrait permettre de réduire les lacunes dans l’administration des prestations sociales, tout en consolidant la confiance des fonctionnaires envers le système. Pour le gouvernement, il s’agit d’un pas déterminant vers une fonction publique plus transparente, plus juste et mieux sécurisée, au service de la modernisation de l’État.
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