82.78 F
Kinshasa
24 décembre, 2025 - 16:53:50
Image default
La uneÉconomieFlash InfosPolitique

L’efficacité comme choix politique : Mukoko Samba, la méthode économique du “peuple d’abord”

La politique économique ne fait que rarement consensus en République démocratique du Congo. Encore plus rarement l’adhésion populaire. Et pourtant, à l’heure où l’année 2025 s’achève sous le poids des tensions sécuritaires persistantes et d’une pression sociale aiguë, un nom s’impose dans le débat public : Daniel Mukoko Samba. Revenu au premier plan après près de dix ans de retrait, le vice-Premier ministre en charge de l’Économie s’est imposé comme l’un des visages les plus marquants de l’action gouvernementale. Dans un contexte dominé par la flambée des prix, la fragilité du pouvoir d’achat et l’urgence sociale, ses décisions ont rompu avec l’immobilisme souvent reproché à l’État. Contrôle des prix, baisse du carburant, outils numériques de régulation, réforme de la fiscalité pétrolière : l’année Mukoko Samba a été celle d’une économie ramenée au quotidien des ménages. Consacré « révélation de l’année » par l’Institut Les Points, le VPM incarne, pour ses soutiens, une gouvernance économique pragmatique, alignée sur la vision présidentielle du « peuple d’abord ». Un signal politique fort, à l’heure où la confiance entre l’État et les citoyens reste l’un des défis majeurs du pays.

À l’approche de la fin de l’année, l’heure est au bilan. En République démocratique du Congo, l’exercice s’impose dans un climat tendu, marqué par l’insécurité à l’Est et une pression économique constante sur les ménages. C’est dans ce contexte que Daniel Mukoko Samba, nommé vice-Premier ministre en charge de l’Économie en juin 2024, a opéré un retour remarqué sur la scène politique nationale.

Longtemps discret, peu porté sur la mise en scène médiatique, le VPM s’est distingué par une série de mesures ciblées, directement orientées vers le coût de la vie. Une approche en phase avec la ligne présidentielle du « peuple d’abord », revendiquée comme boussole de l’action publique.

Une économie ramenée au cœur du quotidien

Parmi les décisions les plus emblématiques figure le contrôle renforcé des prix des produits de première nécessité. Face à la spéculation et aux hausses abusives, le ministère de l’Économie a imposé une discipline commerciale plus stricte sur les marchés urbains. L’application numérique « Talo », lancée dans ce cadre, permet aux consommateurs de signaler en temps réel les abus constatés. Un outil inédit, salué pour avoir redonné aux citoyens un levier direct sur la régulation des prix, et décliné également sous forme de magazine mensuel.

Autre mesure à fort impact social : les baisses successives du prix du carburant à la pompe. Dans un pays où le transport conditionne le prix de presque tous les biens, cette décision a produit un effet immédiat sur le panier de la ménagère, soulageant aussi bien les ménages que les opérateurs économiques.

Une réforme pétrolière aux effets budgétaires spectaculaires

Mais l’action de Mukoko Samba ne s’est pas limitée à des mesures conjoncturelles. La réforme du processus d’achat des produits pétroliers par les entreprises minières a marqué un tournant structurel. Désormais tenues d’acheter leurs carburants sous douane, de les déclarer et de s’acquitter intégralement des impôts et taxes, ces sociétés ont vu le cadre fiscal se resserrer.

Résultat : les droits perçus par le fisc sont passés de 4 milliards à 63 milliards de francs congolais par mois, soit une progression de 1 560 %, tandis que la facture des pertes et manques à gagner chutait de 280 millions à 30 millions de dollars. Une performance saluée au sommet de l’État, valant au VPM les encouragements du président Félix Tshisekedi.

Une figure politique de la gouvernance économique

Cette volonté de transparence a contribué à renforcer les recettes publiques tout en réduisant les distorsions du marché. Pour de nombreux observateurs, ces décisions ont constitué une bouée de sauvetage dans une économie fragilisée.

Dernière initiative en date : le lancement d’un programme de pré-enregistrement des acteurs de l’économie informelle, perçu comme un préalable essentiel à l’élargissement de l’assiette fiscale et à l’inclusion économique. L’Institut Les Points y voit l’aboutissement d’une année d’actions cohérentes, consacrant Daniel Mukoko Samba comme l’acteur économique le plus marquant de 2025.

Dans un pays en quête de repères et de résultats tangibles, ce bilan illustre qu’une politique économique rigoureuse, ancrée dans le réel, peut encore restaurer la confiance entre l’État et la population. Un signal politique autant qu’un tournant économique.

Infos27

ça peut vous intéresser

Laisser un Commentaire

Infos27.CD utilise des cookies pour améliorer votre expérience utilisateur. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. Accepter En Savoir Plus