Le président de la Cour constitutionnelle a figuré parmi les hautes autorités du pays et les responsables des organes de presse qui ont obtenu leur carte d’identité nationale, vendredi 26 avril, à l’immeuble abritant le ministère de l’Intérieur où l’Office national d’identification de la population a installé ses matériels pour cette opération. Après avoir été servi, il a exprimé sa satisfaction en ces termes: ” Nous entrons dans une nouvelle marche de dignité !”.
Placée sous le haut patronage du vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, Peter Kazadi Kankonde, l’opération de délivrance de la carte d’identité nationale a bel et bien commencé.
Cette première phase concerne d’abord les hautes personnalités du pays.
Au sein de l’immeuble abritant le ministère de l’Intérieur où il a installé pour l’instant ses matériels, l’Office national d’identification de la population (ONIP) a servi ce vendredi 26 avril quelques autorités du pays ainsi que les responsables des médias.
Parmi les autorités qui ont reçu ce document ce jour, le président de la Cour constitutionnelle Dieudonné Kamuleta a déclaré que c’est un motif de fierté pour lui, car « _ça relève du droit du peuple congolais.»
Il a estimé que l’honneur devrait revenir aux autorités actuelles [NDLR : le gouvernement de la République via le VPM de l’ Intérieur Peter Kazadi Kankonde], qui permettent aux Congolais de posséder une identité nationale, après plusieurs décennies.
« _C’est un sentiment de fierté. Je prends le domaine qui est le mien : quand nous parlons de l’État de droit, ce qui fait l’État de droit aussi, c’est l’identification nationale, avoir une pièce d’identité, non pas pour aller voter, mais qui vous identifie en tant que Congolais. C’est un droit que le Congolais avait, mais dont il n’a pas pu jouir pendant plusieurs années», a déclaré le numéro 1 de la Cour constitutionnelle.
Et d’ajouter : « _Aujourd’hui, ce n’est plus un rêve, c’est une réalité, et nous entrons dans une nouvelle marche de dignité, non pas seulement nationale, mais internationale. Et je crois que c’est un motif de reconnaissance pour tout Congolais, même si pendant un certain temps les Congolais sont devenus, je ne sais peut-être pas, tellement extravertis, qu’ils ne savent pas reconnaître ce qui est bien pour eux. Combien ont pu parler en bien de ce processus qui se faisait ? Nous savons beaucoup critiquer même sans fondement, alors que ce qui peut faire en sorte que nous soyions réellement ce grand peuple, c’est reconnaître les résultats de notre lutte, les résultats de cette recherche de dignité et de confirmation sur le plan, non pas seulement national, mais international_ ».
Sauf changement de dernière minute, l’identification des masses devrait commencer au début du mois de mai prochain.
C. Ilunga