Le récent ministre du Travail et de l’Emploi, Ephraïm Akwakwa Nametu, tient à protéger la main-d’œuvre locale. Se basant sur les dispositions des articles 5 et 6 de l’ordonnance n°74/098 du 6 juin 1974, telle que révisée par l’ordonnance n°77 du 29 décembre 1977, qui interdit aux étrangers d’occuper un emploi sans avoir préalablement obtenu une carte de travail, il a annoncé, le vendredi 28 juin 2024, un délai de soixante jours pour que les employeurs d’expatriés se conforment à cette exigence légale.
« Je profite de cette occasion pour exhorter les employeurs qui font appel à de la main-d’œuvre étrangère à respecter strictement les dispositions pertinentes des articles 5 et 6 de l’ordonnance numéro 74/098 du 6 juin 1974… Il est formellement interdit à tout employeur d’embaucher ou de maintenir en poste un travailleur étranger sans avoir préalablement demandé et obtenu une carte de travail pour ce travailleur étranger… J’annonce un délai de 60 jours aux employeurs pour se conformer à cette exigence légale et invite les médias à en assurer une large diffusion », a déclaré Ephraïm Akwakwa Nametu lors d’une réunion de travail avec la commission nationale de l’emploi des étrangers.
Pour assurer le suivi de cette directive, le nouveau ministre du Travail et de l’Emploi a indiqué qu’une mission de contrôle sera dépêchée dans tout le territoire de la République Démocratique du Congo (RDC) afin de vérifier la conformité des parties concernées, et des sanctions sévères et proportionnées seront appliquées aux employeurs en infraction.
Christian Kamba