Le deuxième vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara Linga a reçu, vendredi 9 août 2024, une délégation de l’Office National de l’identification de la Population (ONIP) conduite par son directeur général, Richard Ilunga Ntumba, au siège de la centrale électorale. Il a été question pour les deux personnalités de reprendre les discussions techniques dans la foulée d’une longue période d’interruption, et procéder à une évaluation rapide du protocole d’accord signé le vendredi 9 juin 2023.
Ce protocole d’accord est relatif au transfert des dispositifs d’enrôlement, des données cartographiques et du matériel de collecte par la CENI aux deux autres institutions, ONIP et Institut national de la statistique (INS), invitées à continuer, dans le cadre de la mutualisation, les opérations d’identification et de recensement général de la population. C’est le transfert de ces données qui ouvrira la voie à la délivrance des cartes d’identité nationale à tous les Congolais.
« La CENI est prête à accompagner l’ONIP dans cette activité. Cette dernière est tellement sensible et importante pour le peuple congolais, pour l’État, pour que nous puissions détenir enfin un fichier général de la population. Donc la CENI va donner à l’ONIP toute l’expertise possible, c’est-à-dire son personnel qui est formé, les matériels, la logistique, toutes nos compétences pour que nous puissions encadrer, accompagner l’ONIP à pouvoir exécuter cette activité », a expliqué Didi Manara, à l’issue de la rencontre.
Réhabilité de ses fonctions, depuis quelques jours, après avoir été suspendu pendant une longue période, le chef de l’ONIP, Richard Ilunga, a déclaré que l’expertise nécessaire pour effectuer l’identification de la population existe en République démocratique du Congo (RDC). Car, « la CENI l’a fait 4 fois, il n’y a pas de magie et je crois que s’il y a quelque chose qu’on reproche difficilement à la CENI c’est la réalisation de l’identification des électeurs qui se fait en général de très très bonne façon et il faut déjà souligner avec près de 43 millions d’identifiés c’est déjà une grande base des données qu’il suffit de compléter par exemple avec les élèves pour atteindre 70 ou 80% de la population », a-t-il argumenté.
Pour ce faire, Richard Ilunga révèle avoir déjà une méthode, mise en place.
À l:en croire, cette méthode consiste à « l’identification par stratification que nous allons présenter dans quelques jours à toute la nation pour qu’elle comprenne comment nous allons procéder et avancer pour rassurer la population qui a trop attendu ».
CK