Le Président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a mis un terme aux spéculations entourant un éventuel dialogue politique en déclarant, lors de son échange avec la diaspora congolaise en Hongrie, qu’il ne perçoit “ni la nécessité, ni l’urgence” d’un tel dialogue. En affirmant que “le pays n’est pas en crise politique”, Tshisekedi adopte une posture pragmatique face à une situation complexe, où les enjeux sociaux et sécuritaires nécessitent une attention immédiate et concertée. Cette position s’inscrit dans un contexte où les dialogues politiques en RDC ont souvent débouché sur des arrangements temporaires, sans véritable impact sur les réalités du terrain. Toutefois, cela ne signifie pas un rejet total des échanges. Au contraire, le Président exprime sa disponibilité à discuter avec ceux qui le souhaitent, mais dans un cadre qui respecte les lois et qui ne soit pas entaché de menaces ou d’intimidations. À y regarder de plus près, la position du Président Tshisekedi peut également être interprétée comme un appel à la responsabilité collective de tous les acteurs de la société congolaise. Plutôt que de se focaliser sur des stratégies politiques qui pourraient s’apparenter à une lutte pour le pouvoir, il serait plus judicieux d’orienter les efforts vers la résolution des problèmes concrets qui affectent la vie quotidienne des Congolais. Cela nécessite un engagement à travailler ensemble pour améliorer la sécurité, promouvoir le développement et favoriser la paix, dans un esprit de solidarité et de coopération.
De nombreux observateurs et citoyens ont pu constater que ces initiatives ne faisaient qu’arrêter le “chrono” des actions nécessaires, diluant les efforts qui devraient être concentrés sur des solutions concrètes aux défis sociaux et sécuritaires que traverse le pays. Au lieu de favoriser un véritable changement, ces dialogues semblent parfois servir d’opportunité aux acteurs politiques de se repositionner pour des postes ou des avantages personnels, plutôt que de répondre aux besoins pressants de la population.
Ainsi, Félix Tshisekedi, en refusant de s’engager dans des discussions qui, à son avis, pourraient prolonger l’inaction, démontre une volonté de ne pas céder à la pression de pratiques politiques devenues courantes mais peu productives. Il s’agit là d’une prise de position qui reflète un besoin de redirection des efforts vers des actions concrètes, plutôt que des débats infinis qui n’apportent pas de résultats tangibles.
L’urgence des défis sociaux et sécuritaires
La RDC fait face à de nombreux défis, notamment en matière de sécurité et de développement social. Les violences récurrentes dans l’est du pays, la crise humanitaire qui en découle et les questions liées à la gouvernance économique exigent une réponse rapide et efficace. Dans ce contexte, les discours politiques doivent se traduire en actions concrètes sur le terrain. L’inertie provoquée par des dialogues sans fin ne ferait qu’aggraver la situation, laissant les populations dans l’incertitude et le désespoir.
En optant pour un refus de dialogue formel, Tshisekedi appelle ainsi à une mobilisation autour des véritables enjeux, plaçant la nécessité d’agir avant la nécessité de discuter. Cela ne signifie pas un rejet total des échanges ; au contraire, le Président souligne sa disponibilité à discuter avec ceux qui le désirent, mais dans un cadre qui respecte les lois et qui ne soit pas entaché de menaces ou d’intimidations.
Un appel à l’action et à la responsabilité collective
La position du Président Tshisekedi pourrait également être vue comme un appel à la responsabilité collective de tous les acteurs de la société congolaise.
Plutôt que de se concentrer sur des stratégies politiques qui pourraient s’apparenter à une lutte pour le pouvoir, il serait préférable d’orienter les efforts vers la résolution des problèmes concrets qui affectent la vie quotidienne des Congolais. Cela passe par un engagement à travailler ensemble pour améliorer la sécurité, promouvoir le développement et favoriser la paix.
Loin d’être une fin en soi, cette approche pragmatique du Président Tshisekedi est une invitation à la société civile, à l’opposition et à tous les citoyens à s’impliquer activement dans la construction d’un avenir meilleur pour la RDC. Cela requiert un changement de mentalité, où le dialogue est perçu non pas comme un moyen de revendiquer des postes, mais comme une véritable opportunité de collaboration pour le bien commun.
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