Le député national Erick Tshikuma a défendu, lors du débat général ayant conduit à la recevabilité du projet de loi de finances 2025 par l’Assemblée nationale, les besoins prioritaires de sa circonscription de la Funa, à Kinshasa. Dans un budget de 49 846,8 milliards de CDF, en hausse de 21,6 % par rapport à l’exercice précédent, il a plaidé pour un renforcement de la sécurité publique, une meilleure dotation en équipements et en personnel pour la police, ainsi que des investissements substantiels pour lutter contre l’érosion et curer les rivières. Par son engagement, Erick Tshikuma s’en tient à un budget véritablement porteur de solutions pour les défis quotidiens des Congolais.
Au cours du débat général ayant conduit à la recevabilité par l’Assemblée nationale du projet de loi de finances 2025, présenté par la Première ministre Judith Suminwa, et chiffré en équilibre en recettes et en dépenses à 49.846,8 milliards de CDF, soit une hausse de 21,6 % par rapport au budget 2024, le député national Erick Tshikuma a mis en lumière, dans son intervention, les enjeux spécifiques et urgents auxquels sont confrontés les habitants de Kinshasa, et en ceux particulièrement de la Funa, sa circonscription électorale. Ces préoccupations incluent des questions de sécurité publique, le manque d’équipements et de moyens de mobilité pour la police, ainsi que le déficit d’effectifs dans les commissariats et sous-commissariats. De plus, il a insisté sur la lutte contre l’érosion, le curage des rivières — notamment Ndjili, Kalamu et Makelele —, et le drainage des caniveaux.
Dans le contexte d’une augmentation notable des crédits d’investissement dans ce projet de budget, passant de 15,1 % en 2024 à 48,4 % en 2025, et d’une hausse de 25,2 % des dépenses de sécurité, Erick Tshikuma a souligné la nécessité pour le gouvernement de mobiliser les ressources nécessaires pour fournir à la police des équipements et des mobilités, de résoudre le problème de sous-effectif et d’améliorer les conditions de travail des agents dans les commissariats et sous-commissariats, y compris dans la Funa. Il a également recommandé l’allocation de crédits aux Comités Locaux de Sécurité pour assurer leur bon fonctionnement.
Concernant la lutte contre les érosions, l’élu de la Funa a plaidé pour un financement suffisant qui permette aux services compétents — tels que l’OVD et l’OR — de s’engager pleinement. « Le gouvernement central doit impérativement soutenir financièrement les provinces comme Kinshasa, qui fait face à plus de 300 foyers d’érosion, dont une grande partie se situe dans la Funa (notamment à Selembao et Makala) », a-t-il souligné.
En matière de curage des rivières — Ndjili, Kalamu, et Makelele — et du drainage des caniveaux à Kinshasa, y compris dans la Funa, le député Tshikuma a estimé que les fonds prévus dans le projet de budget 2025 demeurent symboliques et largement insuffisants pour couvrir un plan annuel de curage régulier. « Nous avons recommandé une augmentation des crédits pour permettre aux services de l’État d’intervenir en amont et d’éviter ainsi les inondations qui frappent les Kinois », a-t-il précisé.
Il a également porté son attention sur la question des itinéraires et des voiries dégradées. « Nous avons suggéré l’inscription de certains itinéraires impraticables parmi les priorités du gouvernement. C’est le cas de la RN3 (Bukavu-Walikale-Kisangani), de l’avenue de Libération (Bambole-Prison centrale de Makala-Marché de Selembao), et de l’avenue du Tourisme/Nzela ya mayi (Mimosas-Mont Ngaliema) à Kinshasa », a-t-il déclaré, avant de rassurer qu’il surveillera, avec ses paires, l’avancement des projets liés aux fonds issus de la renégociation du contrat chinois.
En tant que journaliste et Manager des médias, Erick Tshikuma a également rappelé l’importance des recommandations issues des États généraux de la Communication et des Médias, adoptées par le Chef de l’État en 2022, et a appelé le gouvernement à appuyer le processus de réforme de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC) après la tenue de son congrès. Selon lui, il est crucial de doter cette structure d’une subvention annuelle, contribuant ainsi à son fonctionnement et à la mise en œuvre des réformes pour l’assainissement du paysage médiatique.
Ainsi, en sa qualité de membre de la Commission Écofin et de Contrôle Budgétaire, Erick Tshikuma entend s’investir activement, aux côtés de ses collègues, dans un examen approfondi de ce projet de loi de finances 2025, afin d’y apporter des enrichissements judicieux.
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