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Kinshasa
27 janvier, 2025 - 19:17:04
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Kinshasa : Des quartiers riverains submergés après la pluie torrentielle de la nuit de lundi à mardi

Plusieurs quartiers situés aux abords des rivières N’djili, Gombe, Kalamu, Makelele et Lubudi ont été envahis par des inondations provoquées par le débordement de ces cours d’eau, à la suite de la pluie torrentielle qui s’est abattue sur Kinshasa dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 janvier. Cette situation a perturbé le quotidien des habitants et a même contraint l’Institut Français de Kinshasa à fermer ses portes.

La capitale congolaise a vécu des heures difficiles après la pluie diluvienne qui s’est abattue dans la nuit de lundi à mardi. Des quartiers entiers ont été submergés par des eaux provenant de rivières sorties de leur lit, notamment dans les communes de N’djili, Gombe, Kalamu, Makelele et Lubudi.

À Matete, les habitants des quartiers Kinsaku et Ngufu ont été confrontés à une situation particulièrement préoccupante, marquée par des inondations accompagnées de coulées de boue. Ces glissements seraient liés aux chantiers routiers en cours dans la commune voisine de Kisenso, où plusieurs routes sont actuellement en réhabilitation. « Les boues qui inondent nos maisons proviennent des travaux de Kisenso. Ce problème n’a jamais été aussi grave », déplorent des résidents.

Dans la commune de la Gombe, les conséquences ont été tout aussi désastreuses. Le débordement de la rivière Gombe a poussé les responsables de l’Institut Français de Kinshasa à suspendre ses activités scolaires ce mardi 14 janvier. Un communiqué officiel publié dans la matinée indique : « L’Institut Français de Kinshasa est fermé ce matin exceptionnellement en raison du débordement de la Gombe ».

Les habitants des zones touchées appellent à des solutions d’urgence pour gérer ces catastrophes récurrentes. Ils exhortent les autorités compétentes à améliorer les infrastructures de drainage et à prendre en compte les impacts environnementaux des chantiers en cours.

Alors que Kinshasa s’éveille difficilement sous les eaux, cette nouvelle crise illustre, une fois de plus, la vulnérabilité de la capitale face aux aléas climatiques et au manque d’infrastructures adaptées.

Infos27

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