À Madrid, la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a fait entendre sa voix au sein du 6ᵉ Congrès de la Conférence mondiale sur la justice constitutionnelle. Conduite par son président, Dieudonné Kamuleta, la délégation congolaise a marqué les esprits par sa contribution décisive aux travaux du Groupe Afrique, où le magistrat congolais a su faire prévaloir l’esprit de consensus et de leadership. Entre réflexions de haut niveau sur les droits des générations futures et rencontres bilatérales avec des figures majeures du monde judiciaire, la participation congolaise illustre le repositionnement institutionnel d’une Cour désormais reconnue sur la scène internationale.
Du 28 au 30 octobre 2025, la Cour constitutionnelle de la République démocratique du Congo a pris part au 6ᵉ Congrès de la Conférence mondiale sur la justice constitutionnelle (WCCJ), tenu à Madrid à l’invitation du Tribunal constitutionnel du Royaume d’Espagne. Conduite par son président, Dieudonné Kamuleta, la délégation congolaise s’est distinguée par la qualité de sa participation et la pertinence de ses interventions.
Lors de la réunion du Groupe Afrique, le 28 octobre, Dieudonné Kamuleta, également Premier vice-président de la Conférence des juridictions constitutionnelles d’Afrique (CJCA), a joué un rôle clé dans la recherche d’un consensus sur la désignation du représentant du continent au Bureau exécutif de la WCCJ. Son approche mesurée et constructive a été saluée par ses pairs comme un exemple de diplomatie judiciaire africaine.
Un dialogue international autour des droits des générations futures
Les travaux scientifiques, organisés les 29 et 30 octobre, étaient placés sous le thème : « Les droits humains des générations futures ». Juristes, magistrats et chercheurs venus de tous les continents ont échangé sur la préservation du patrimoine environnemental et culturel, l’accès à la connaissance et l’indépendance des juridictions constitutionnelles.
Pour la Cour constitutionnelle de la RDC, ces échanges ont permis d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexion sur l’intégration des questions environnementales et technologiques dans la jurisprudence nationale. « Ces débats nourrissent notre mission de garantir la primauté du droit tout en protégeant les valeurs universelles », confie un membre de la délégation congolaise.
Des rencontres bilatérales porteuses de coopération
En marge du Congrès, le président Kamuleta a multiplié les entretiens avec plusieurs homologues étrangers : Richard Wagner, juge en chef de la Cour suprême du Canada ; Véronique Malbec, membre du Conseil constitutionnel français ; ou encore Kadir Özkaya, président de la Cour constitutionnelle de Turquie.
Ces échanges bilatéraux visent à renforcer la coopération judiciaire internationale et à promouvoir la place de la RDC au sein du réseau mondial des juridictions constitutionnelles.
Un congrès clôturé sous le signe du prestige
Le 6ᵉ Congrès de la WCCJ s’est conclu dans une atmosphère solennelle en présence de Sa Majesté le Roi Philippe VI d’Espagne. Près de 88 délégations, représentant plus de 300 participants, y ont pris part.
La participation active de la Cour constitutionnelle de la RDC, à jour de ses engagements au sein de la WCCJ, confirme son ancrage dans le dialogue juridique international. Un signal fort pour une institution engagée dans la consolidation de l’État de droit et la modernisation de la justice constitutionnelle en République démocratique du Congo.
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