Lundi matin, un avion transportant une délégation du ministère national des Mines a été contraint à un atterrissage d’urgence à Kolwezi, dans la province du Lualaba, avant de prendre feu quelques minutes plus tard. Selon les images diffusées par le service de communication du ministère, l’appareil, en provenance de Kinshasa, a été totalement ravagé par les flammes mais l’ensemble des passagers a pu être évacué à temps. Cette issue heureuse, inattendue au regard de la violence apparente de l’incident, souligne la réactivité de l’équipage et des équipes locales d’assistance, immédiatement déployées sur le site.
Un avion affrété pour le déplacement d’une délégation du ministère national des Mines s’est écrasé lundi à Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, alors qu’il arrivait de Kinshasa. L’incident a été rendu public par une vidéo diffusée par le service de communication dudit ministère, montrant l’appareil immobilisé puis ravagé par les flammes.
Selon ces images, « toute la délégation du ministre Louis Watum est sortie indemne avant que l’avion ne prenne feu ». Aucun blessé n’a été signalé et les membres de la délégation ont été immédiatement évacués vers un périmètre sécurisé, avant l’intervention des équipes de secours de l’aéroport de Kolwezi.
Les circonstances exactes de l’accident n’ont pas encore été communiquées, mais plusieurs sources aéronautiques locales évoquent un problème technique survenu à l’atterrissage. L’appareil, dont le modèle n’a pas été officiellement précisé, a été entièrement détruit par l’incendie consécutif au choc.
L’épisode ravive, au sein de la classe politique comme chez les acteurs du secteur minier, les questions récurrentes sur la sécurité du transport aérien domestique. Alors que la province du Lualaba demeure l’un des poumons économiques de la RDC, les déplacements officiels y sont fréquents et stratégiques, notamment pour superviser les activités minières et accélérer les réformes annoncées par le gouvernement.
À Kinshasa, cet accident, heureusement sans pertes humaines, doit servir d’alerte pour consolider les normes de surveillance aérienne dans un pays où les infrastructures doivent accompagner la montée en puissance du secteur extractif.
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