Les professionnels des médias participent , depuis mercredi 29 novembre au centre Béthanie situé dans la commune de la Gombe à Kinshasa, à un atelier de formation autour du thème! “Le syndicat des journalistes et le droit du travail”.
Ces travaux qui se clôturent ce jeudi 30 novembre, sont organisés par le syndicat des professionnels de la presse (SNPP) en collaboration avec la Fédération internationale des journalistes (FIJ).
Pendant deux jours, les journalistes sont sensibilisés à l’importance de signer un contrat de travail avec les organes de presse qui les emploient, afin qu’ils puissent garantir leur droit du travail (salaire et d’autres avantages) en cas d’un licenciement illégal.
Le contrat de travail est un type de contrat par lequel une personne (l’employé) s’engage à effectuer un travail pour un autre (l’employeur) moyennant une rémunération. Tandis que les droits du travail sous- entend un ensemble de normes juridiques qui régissent les relations entre un employeur et un employé. Le droit du travail encadre, notamment, la formation, l’exécution et la rupture du contrat de travail. Il garantit également le respect des libertés syndicales et des normes de sécurité au travail, et la protection des travailleurs vulnérables.
Denise Saye présidente du SNPP a remercié les participants d’avoir répondu présent , tout en les encourageant à mettre toute la connaissance acquise en pratique.
Mettre le journaliste congolais au parfum de l’avantage de signer un contrat de travail avec son employeur est un objectif que se fixer Me Reagan Kaputa facilitateur qui a exposé sur “lois et politique régissant les droits des travailleurs (journalistes) en Republique démocratique du Congo”. Il s’est référé, à cette occasion, à la loi Muyaya, avant de parler de la protection des journalistes dans le cadre du droit humanitaire.
“Il est important que le journaliste puisse être mis dans des bonnes conditions de travail, quand je parle des bonnes conditions, je vois le respect du contrat de travail . Il est malheureux de constater qu’ aujourd’hui aucun journaliste n’a un contrat en bonne et due forme. Quand vous voyez le nombre des journalistes que nous avons dans ce pays, nous avons sensibilisé les journalistes pour qu’ils prennent conscience que le contrat de travail est un droit pour le journaliste employé et un devoir pour l’employeur qui est journaliste ou pas”, a déclaré Me Reagan Kaputa.
Avant d’ajouter : “La coopération du syndicat des journalistes a ce devoir là de sensibiliser les journalistes pour qu’ils puissent revendiquer ce droit, parce que un droit qui n’est pas revendiqué c’est un droit qui n’existe pas, c’est un droit mort “.
C. Ilunga