Contrairement à l’image d’une région des Grands Lacs, où des dirigeants ont maintes fois tenté de maintenir une démocratie de façade, à l’instar du Rwanda, bafouant les droits fondamentaux et les libertés qui sont à la base de toute démocratie authentique, la République Démocratique du Congo reste un modèle.
Depuis 2018, avec la passation civilisée des pouvoirs entre un président sortant élu et un président entrant élu, le modèle d’exemplarité perdure jusqu’en 2023 avec la réélection du président sortant, Félix Tshisekedi. En interne, le pays a connu une réelle évolution, passant des élections de 2018 à celles de 2023. Selon le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, les élections de décembre 2023, comparativement aux scrutins précédents caractérisés, notamment par la coupure d’Internet et d’autres actions peu recommandables, se sont déroulées sans tension, avec des points forts tels que l’absence de coupure d’internet, l’absence de stress, et de résidences surveillées, etc.
De plus, des efforts en termes de transparence sont perceptibles dans la communication des résultats de l’élection présidentielle. La Commission Electorale Nationale Indépendante (Céni) est déjà sur le point de publier les résultats bureau de vote par bureau de vote en réponse à ce besoin de transparence.
La RDC, tel un phare d’exemplarité, s’élance vers l’ancrage de sa démocratie, comme en témoignent les dernières élections générales. Lors du briefing hebdomadaire du mardi 2 décembre, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a éclairé l’opinion sur les points forts de ces scrutins de décembre 2023, contrastant avec les scrutins précédents marqués par la coupure d’internet et d’autres pratiques décriées.
Patrick Muyaya a souligné que le processus électoral de 2023 diffère grandement des processus précédents. Il a déclaré : « Lorsque vous constatez les efforts déployés en termes de transparence, je tiens à souligner que, en tant que co-rédacteur de la loi électorale, la manière dont la CENI a communiqué les résultats de la présidentielle, nous espérons qu’ils publieront les résultats bureau de vote par bureau de vote sur le site, comme cela a été annoncé, pour répondre à ce besoin de transparence ». Il a ensuite ajouté : « Nous avons eu des élections sans tension, sans coupure d’Internet, sans stress, sans résidences surveillées, et sans autres pratiques du passé, car le récit est en train de changer ».
Le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, a également encouragé les différents candidats lésés à recourir aux voies légales pour toute contestation éventuelle des résultats, au lieu d’inciter la population à descendre dans la rue. Il a souligné l’importance pour chaque acteur de jouer son rôle dans l’histoire en veillant au respect des règles, des règles qui s’appliquent à tous.
Il a également mentionné le défi politique relevé en termes de respect des délais constitutionnels, ainsi que le défi de la tenue d’élections libres, démocratiques, transparentes, inclusives et apaisées. Il a mis en avant la flexibilité de la Commission Electorale Nationale Indépendante à traiter tous les cas litigieux qui ont fait l’objet de dénonciation durant le processus en cours, et a encouragé les candidats lésés à recourir aux voies légales pour toute contestation éventuelle des résultats.
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